Il entreprend un pèlerinage solidaire (12 février 2015)

Gilles Gély, unijambiste, partira de la place Pierre-Betz à Souillac pour rejoindre Saint-Jacques.

 Souillac (46) - Handicap
 
Gilles Gély, unijambiste, partira de la place Pierre-Betz à Souillac pour rejoindre Saint-Jacques.

 

C'est un formidable défi que le Souillagais Gilles Gély s'est lancé. Mardi 7 avril, à 9 heures, cet ancien carreleur de 79 ans partira de la place Pierre-Betz, à Souillac, pour rejoindre Saint-Jacques-de-Compotelle. Gilles est devenu unijambiste suite à un accident, il y a plus de trois ans : une grosse branche lui a écrasé le pied et il a dû être amputé en dessous du genou. Il a décidé de faire le parcours Souillac/Saint-Jacques-de-Compostelle, pour récolter des fonds pour les enfants handicapés.

 

Quel est l'objectif de ce parcours ?

Notre objectif — je ferai seul le chemin, mais je souhaite dire «nous» et non pas «je» — est de pouvoir récolter le plus de fonds possible pour que les enfants handicapés, puissent partir en vacances une semaine l'hiver, à la montagne, et une semaine l'été.

Comment va se dérouler cette si longue marche ?

 Nous ferons étape à Cahors, mais rien n'est encore définitif. En tout, cela fait 1 500 km, nous allons faire 10 à 15 km de marche par jour en moyenne, en fonction de la météo. Pendant les deux mois d'été, en juillet-août, je m'arrêterai à Saint-Jean-Pied-de-Port. Je repartirai en septembre. Pendant mes escales, je logerai chez l'habitant.

 

Pourquoi vous lancer ce défi aujourd'hui ?

 Depuis longtemps, j'avais ce projet de venir en aide aux enfants handicapés, personne ne peut rester indifférent. J'adore les enfants et pouvoir aider ceux qui sont handicapés est une cause qui n'a pas de prix.

 

Combien pensez-vous récolter de fonds ?

 3 000 € seraient la somme adéquate, car j'ai dans l'idée de créer deux associations, dont une à Souillac. Je lance aussi un appel à toutes les personnes qui voudraient nous rejoindre. Et tout au long de mon parcours, je ferai signer des promesses de dons aux personnes.

 

À ce jour, dans quel été d'esprit êtes-vous ?

 Nous partons bon pied bon œil et avec confiance. Ce n'est pas un voyage de complaisance mais plutôt un voyage humanitaire. Nous nous battons pour une bonne cause.

 

 Propos recueillis par la correspondante de Ladepeche.fr : Sylvie Branty

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