Critiquée dans ses modalités, la mesure s’avère consensuelle dans son principe. Mode d’emploi de ce qui pourrait être à terme une petite révolution.
Embryonnaire pour les uns, coquille vide pour d’autres, réforme majeure pour d’autres encore… le « compte personnel d’activité » (CPA) divise, même si tout le monde est d’accord sur sa philosophie.
L’idée de ce dispositif de la loi travail, qui devient opérationnel jeudi 12 janvier, repose en effet sur trois constats : le modèle de l’emploi salarié à vie dans la même entreprise s’efface au profit de parcours plus heurtés, où alternent périodes de travail et de chômage ; être en mesure de se former tout au long de sa vie professionnelle est le meilleur moyen d’amortir les accidents de parcours ; insuffler un peu d’air dans la vie professionnelle en rendant par exemple possible l’alternance de périodes d’intense ou de faible activité – est une aspiration grandissante.