intégration

  • Intégration et handicap : études statistiques

    La cinquième édition de suivi des objectifs de la loi de santé publique a été rendue publique récemment. Coordonnée par la Direction des études de l'évaluation et des statistiques (Drees), ce volumineux ouvrage de 340 pages , consultable en ligne s'intitule "L'état de santé de la population en France". Son contenu, riche et dense, provient de l'expertise et d'une collaboration étroite avec de nombreux spécialistes (cf. page 4 pour le détail). Le rapport présente une vision d'ensemble objective de l'état de santé des Français, en conjuguant les approches démographiques et sociales ou par pathologies, l'ensemble étant basé sur les données disponibles les plus récentes.

     

    Cette dernière édition s'enrichit d'un nouveau dossier thématique (Objectif 35), "Déficiences et handicap", qui aborde « la participation sociale des adultes atteints de limitations fonctionnelles ». Les résultats de ce panorama ne révèlent rien de surprenant. Cependant, les données recueillies ont le mérite de démontrer "statistiquement" les points suivants. Tout d'abord, ce sont les limitations motrices (membres inférieurs ou tous les membres) qui s'accompagnent des plus grandes difficultés d'intégration, plus donc que les limitations cognitives ou sensorielles. À caractéristiques socio-économiques comparables, les personnes déclarant des atteintes motrices souffrent également du plus grand nombre de pathologies et de symptômes, ce qui pour, un adulte d'âge actif, amenuise ses chances de participation sociale. Pour les analystes, un seul constat : seule une prise en charge globale de la santé du travailleur handicapé « pourrait améliorer sa qualité de vie, et favoriser sa participation à une vie sociale. »


    Article de O. Clot-Faybesse de FAIRE FACE