Catakite, un mot hybride pour un appareil hybride : un petit catamaran sans mât, tracté par une aile. Sensations garanties. « Le catakite offre à tous, handicapés mais aussi valides, la possibilité de goûter aux joies du kitesurf », explique Jean-Jacques Dousset, de la Fédération française de vol libre (FFVL), qui organise, depuis hier et encore ce 6 juin à Fréjus (Var), des baptêmes pour des militaires invalides. Une opération qui s’inscrit dans le cadre du plan de développement de cette activité, mené, depuis 2006, par la FFVL et son partenaire AlpEnergie par GDF Suez.
Sessions de découverte dans des clubs
« Il nous a fallu quatre ans avant de parvenir à mettre au point le matériel », raconte Jean-Jacques Dousset. Des moniteurs ont ensuite été formés et du matériel mis à la disposition de trois clubs : Massilia Kite, à Marseille ainsi que Mer et Vent, à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) ; et Oléron kite surf, à Oléron (Vendée). « Les particuliers qui souhaitent faire un essai peuvent les contacter pour convenir d’un rendez-vous », précise Jean-Jaques Dousset. Des moniteurs sont également opérationnels à Mandelieu (Alpes-Maritimes), Fréjus et Hyères (Var) et Houlgate (Calvados). « Mais ces clubs n’ont pas de catakite sur place. Ils doivent le faire venir des villes voisines. Ce qui peut se faire uniquement pour des sessions de groupe. »
Le Catakite se pratique généralement en duo ou en trio, avec la présence à bord d'une personne formée à l'activité. Ce sport est accessible à tous les types de handicap, sous réserve d’avoir un minimum de mobilité dans au moins un bras. Un nouveau stage de formation de professionnels et de bénévoles aura lieu en octobre à Quiberon pour assurer le développement du Catakite dans l’Ouest de la France.
Massilia Kite organise une sortie d'initiation, samedi 8 juin.
Article de Franck Seuret de Faire Face - Photo Aurélie Biagini