Rugby XIII fauteuil Stéphane Feyt, ailier des Diables Cadurciens. /Photo DDM, Mickael Fabre.
Au terme d'une magnifique saison régulière que les Cadurciens ont terminé invaincus (douze matchs, douze victoires) et deux semaines après une demi-finale remportée 61 à 22 face à Toulouse Saint-Jory, les Diables Cadurciens se sont inclinés 68 à 26 samedi soir à Salses-le-Château face aux Dragons Catalans, tenants du titre, en finale du championnat de France de rugby XIII Fauteuil. Stéphane Feyt, joueur des Diables Cadurciens et responsable de Cahors XIII Fauteuil revient sur cette finale et sur la saison de l'équipe cadurcienne.
Quel est votre sentiment après cette finale ?
On a fait un très bon début de match, on a joué pendant dix minutes pour mener 10 à 0 mais les Dragons Catalans ont marqué tout de suite après et ensuite on a perdu le fil du match. Ils ont pris l'avantage et ensuite on n'a pas su réagir. Il y a de la déception et de la frustration après cette finale. On est passé à côté de la finale qui ne reflète par du tout notre saison.
Une saison régulière où vous avez réussi un sans-faute.
C'est notre plus belle saison régulière, c'est la première fois que nous gagnons tous nos matchs en saison régulière, même l'année où nous avons été champions en 2012, nous avions concédé un match nul. On s'est rendu la saison régulière facile.
Quel bilan faites-vous de cette saison 2014-2015 des Diables Cadurciens ?
Sur l'ensemble de la saison le bilan est positif. Les nouveaux joueurs qui sont arrivés se sont parfaitement intégrés, on a eu un super-collectif et une super-ambiance dans le groupe tout au long de cette saison, et les supporters (ils étaient près de 150 samedi à Salses le Château pour soutenir les Diables Cadurciens), les partenaires et les bénévoles (à ce sujet toutes les personnes qui souhaitent venir participer à l'aventure des Diables Cadurciens sont les bienvenues) sont toujours à nos côtés. On va continuer à s'entraîner jusqu'à la fin du mois de juin. On peut être fier de notre saison et de tout ce qu'on a fait.
Source : Propos recueillis par Franck Grisward de La Dépêche du Midi