Handicapé - Page 251

  • Cahors. Il adapte les voitures pour les handicapés

    Damine Laporte  fait du sur mesure sur chaque véhicule à aménager.  /Photo DDM. Marc Salvet


    Damine Laporte fait du sur mesure sur chaque véhicule à aménager.

    /Photo DDM. Marc Salvet

    automobile

    Damien Laporte, garagiste et son équipe adaptent des voitures pour les personnes à mobilité réduite. Il nous a ouvert les portes de son garage à Cahors.


    Passionné par son métier, les courses automobiles, Damien Laporte réalise entre un et deux équipements de voiture par mois par mois pour les personnes handicapées. Son garage situé avenue Anatole de Monzie est le seul établissement lotois habilité qui propose ce genre de service.


    Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?


    C’est un choix militant avant d’être un choix économique. Notre souci, c’est de rendre une autonomie aux personnes handicapées. Nous touchons tous les publics, de la petite enfance avec des sièges coques jusqu’aux personnes âgées. On a passé des habilitations. Nos véhicules sont homologués par la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement. Nous travaillons en partenariat avec le conseil général par le biais de la Maison départementale des personnes handicapées. Nous faisons régulièrement des stages.

     

    Pour lire la suite de l'article de Marielle Merly de LADEPECHE.fr, cliquer ici

  • Handicap. Transports : le coup de gueule de l'APF

    Les membres de l'association ont acquis un nouveau minibus./ Photo DDM, M M


    Les membres de l'association ont acquis un nouveau minibus./ Photo DDM, M M


    Ambiance électrique hier lors de l’assemblée générale de l’association des paralysés de France du Lot. En fin de séance, le sujet relatif au transport pour les personnes handicapées a déclenché de vives réactions. Noëlle Boyer, conseillère municipale déléguée aux personnes âgées et handicapées a été prise à partie. «La commission communale d’accessibilité à demandé début 2013 que l’on étudie la question du transport à la demande pour les personnes handicapées. Courant 2013, on a changé de délégataire. La demande n’a semble t-il pas été prise en compte lors du transfert» indique l’élue . «C’est une question qui avance lentement. On a 14 véhicules accessibles sur 16. À Cahors sur 170 arrêts de bus, 13 sont accessibles. On a du boulot. Quand on refait une voirie, on abaisse les trottoirs. On fait au fil de l’eau. L’aménagement d’un arrêt coûte 15 000 €», explique-t-elle. «Nous, on veut un transport à la demande pour les personnes à mobilité réduite, pour aller chercher les personnes à leur domicile et les ramener. Nous sommes allées dans d’autres villes pour voir comment ça fonctionnait», poursuit-elle.

     

    À l’heure actuelle un transport à la demande est en test, il n’est pas finalisé. C’est là que le bât blesse. «Ce service ne s’adresse pas aux personnes handicapées. Je ne suis pas optimiste par rapport à 2015. Il reste 410 jours avant l’échéance. À l’association, on a un seul bus, un seul chauffeur. Aujourd’hui, des gens ne sont pas là car il n’y a pas de transport» déplore Yves-Eric Desmoulins, directeur de la délégation du Lot.

     

    «Je travaille avec le ministère des transports pour savoir si tout sera en place en 2015. Je suis désolé de voir à quel point, on est en retard . Le problème quand on a un transport à la demande qui n’est pas ouvert aux handicapés, c’est que nous sommes dans l’illégalité. On ne vous croit pas quand vous dites que tout sera prêt en 2015» réagit Pascal Bureau, un administrateur de l’APF national. Il va plus loin, invitant les adhérents à porter plainte pour non-accessibilité au transport. «Puisque c’est illégal» lâche-t-il.

     

    «Même si tout n’est pas facile, linéaire, on a réussi à apaiser les relations. Nous avons bien positionné l’APF pour rappeler tout ce qu’il y avait à faire. L’argument majeur c’est que des sanctions financières impactent les budgets. Il faut être en ordre de marche pour 2015» assure Noëlle Boyer.

    Un nouveau véhicule et une nouvelle pique

     «Nous avons acheté un nouveau véhicule car notre minibus était très âgé. Il datait de 1998.

     

    La rampe n’était plus aux normes. Le confort n’était plus assuré correctement» confie Yves-Eric Desmoulins. L’occasion de pousser un autre coup de gueule . «Nous remercions nos partenaires pour l’achat à savoir, Emmaüs, la CPAM, la MSA, le conseil régional, AG2 R la Mondiale». Pause «Par contre, malgré nos demandes, nous n’avons eu aucune aide du conseil général et du Grand Cahors. Le transport est pourtant de la compétence du conseil général. Pour ce projet là, nous avons compté pour zéro», assure t-il.


    Article et photo de Marielle Merly de LADEPECHE.fr

  • Vestiaires saison 3

    France 2 diffusera à partir du 18 novembre une nouvelle série du programme humoristique court Vestiaires dont l'action se déroule dans une piscine publique.
    Des nageurs handicapés s'y rencontrent et vivent des aventures burlesques au contact des valides.

    Un épisode est diffusé du lundi au vendredi à 13h45, jusqu'au 9 janvier 2014
     
     
     Au fil des jours, les spectateurs découvriront plusieurs vedettes invitées : Clémentine Célarié en star jouant la paraplégique, Philippe Croizon dans son rôle de héros, Pascal Légitimus en agent sportif véreux...
     

    Les épisodes peuvent également être regardés en ligne sur le site de France 2.
     
     
    Source : yanous.com
  • Personnes handicapées : un dispositif d’alerte et de traitement des « situations critiques »

    amélie,amélie loquet,ars,places,établissements,services,alerte,urgence,mdph« Un dispositif d’alerte et de traitement des situations critiques » va être « rapidement » mis en place, a annoncé Marie-Arlette Carlotti.

    La ministre déléguée aux personnes handicapées a présenté aux directeurs généraux des agences régionales de santé (ARS), jeudi 14 novembre, ce dispositif quiconcernera « les personnes dont la complexité de la situation génère des ruptures de parcours et menace l’intégrité de la personne et/ou de sa famille. » Comme Amélie Loquet, cette jeune femme lourdement handicapée, dont les parents avaient saisi la justice car elle n’avait pas de place en établissement. La décision du tribunal administratif d’enjoindre l’ARS d’Île-de-France à lui proposer une solution a poussé la ministre à réagir et à mettre en place cette nouvelle organisation.

     

    Un dispositif à plusieurs étages


    À l’échelon départemental, les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) devront installer une commission en charge de la gestion des situations critiques. Les personnes pourront saisir directement la MDPH ou passer par le 39 77, le numéro national contre la maltraitance. À l’échelon régional, les ARS désigneront un référent ayant pour mission d’identifier des solutions régionales pour prendre en charge les personnes pour lesquelles aucune solution n’aura pu être identifiée par les MDPH. Dès lors qu’une solution régionale n’aura pu être trouvée, l’ARS devra alerter la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) qui va mettre en place une cellule d’appui aux situations critiques afin de trouver les solutions adéquates et d’identifier les bonnes pratiques d’accompagnement.


    La ministre a également confié au conseiller d’État Denis Piveteau le pilotage d'un groupe de travail portant sur les évolutions de la réglementation et de l’organisation de l’accompagnement des personnes handicapées. Ses préconisations sont attendues d’ici janvier 2014. 


    Article de Franck Seuret de Faire Face