Adjointe au maire de Cahors en charge du handicap, Noëlle Boyer a auparavant travaillé à la commission départementale de l'éducation spéciale pour les enfants handicapés. Elle nous livre le sens de son engagement.
Le 1er décembre est la journée internationale des personnes handicapées. Noëlle Boyer a misé cette année sur le travail adapté. Elle détaille.
Depuis quand êtes-vous investie ?
Avant la guerre de 1914-18, le handicap n'était pas reconnu, et puis il y a eu tellement de blessés. Je suis arrivée dans le Lot en 1976 pour mettre en place une loi Giscard sur le code des pensions d'invalidité, qui ne sont pas les mêmes suivant les handicaps. La loi de 1975 a mis en place la Cotorep pour les adultes et la commission départementale de l'éducation spéciale pour les enfants, où j'ai travaillé pendant trente ans. La loi Giscard rassemblait deux ministères, celui de la Santé et celui de l'Éducation. C'était très novateur.