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  • Japon : soleil levant sur les aides à la mobilité

    À l'image de Lionel Messi, le footballeur argentin, qui possède depuis hier une collection de trois trophées d'or, la société japonaise Toyota dispose du même nombre de pépites. Sauf que les siennes ne seront pas remisées sur une étagère mais devraient être utilisées à titre expérimental en 2012.


    Un tel trio technologique ne vise pas à taper dans une balle (en tous cas, pas encore) mais est tout entier dévolu à favoriser et aider au déplacement de personnes en manque de mobilité. Qu'un pays comme le Japon d'autres grosses compagnies nationales, comme par exemple Honda, s'intéressent de très près à cette thématique et ont déjà beaucoup investi dans la recherche et le développement d'aides robotiques s'implique autant dans ce champ ne représente pas une surprise. Nous en avions donné les principales raisons précédemment dans un dossier spécial "Des robots pour prendre soin de nous", paru dans le Faire Face d'avril 2010.


    Marcher, retrouver son équilibre, se transférer.


     

    Le premier dispositif prend la forme d'assistance indépendante à la marche, dérivé du mécanisme animant les exosquelettes de type Hal ou Rex (voir vidéo ci-dessus). La personne doit avoir conservée l'utilisation des muscles de l'aine pour en bénéficier. La prothèse avec sa batterie (portée dans un sac sur le dos) pèse 3,5 kg mais ce poids devrait fondre de moitié lors de sa commercialisation (batterie fixée à la ceinture). La jambe est projetée en avant, permettant de se déplacer seul sans béquille, un détecteur relayant l'intention (contraction), l'autre l'information que le pied a bien touché le sol. À voir en images ici (en anglais sous-titré).

     

    Le deuxième système a pour but d'aider les personnes souffrant d'un manque d'équilibre. L'entraînement (ou la rééducation) se fait de manière ludique en suivant, par exemple, un personnage sur un écran.


    Quant au dernier, sa fonction s'adresse à des handicaps plus lourds. Comme le Riba dont nous avions aussi parlé, ce prototype vise à faciliter le transfert d'un patient du lit aux toilettes ou vers tout autre emplacement. Pour information, ce prototype ressemble (sans les roues) au Rodem, une sorte de fauteuil roulant inversé sur lequel l'utilisateur se hisse par l'arrière, en glissant sur un siège à hauteur ajustable.


    Si tout se déroule dans les règles, ces partenaires automatisés pour offrir de l'aide dans des activités prépondérantes de la vie quotidienne devraient se retrouver sur le marché l'année d'après. Au Japon tout au moins, leur arrivée en Europe prendra vraisemblablement un peu plus de temps.


    Article de O. Clot-Faybesse
    de FAIRE FACE.fr

     

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    Article de Karyn Poupée de Clubic.com