L'accessibilité, une évidence pour Gétude

Figeac (46) - Aménagement

 

Arnaud Tardieu et Aurélie Berthy, sur l'avenue Julien-Bailly, à Figeac./Photo DDM.

 
Arnaud Tardieu et Aurélie Berthy, sur l'avenue Julien-Bailly, à Figeac./Photo DDM.

 

L'accessibilité est pour les collectivités et les commerçants, une préoccupation majeure, lors des aménagements divers, que ce soit pour la voirie, les trottoirs ou l'accès aux bâtiments recevant du public. Un agenda d'accessibilité programmée devrait d'ailleurs être instauré, vers septembre 2015, pour ceux-ci, dans un programme national.

 

Dans ce contexte, étaient décernés les «Sésames de l'accessibilité positive», dans les salons de l'hôtel de ville de Paris, en ce mois de novembre. Après une sévère sélection, parmi 250 dossiers envoyés, cinq projets visant à récompenser les initiatives en faveur du quotidien des personnes handicapées, tous thèmes confondus, étaient finalement retenus pour un dernier «round».

Il y avait le Livre-accès (outil pour l'édition adaptée), OREAS centre commercial de Cholet, le CCAS de Nancy, le musée et centre historique minier de Lewarde, et à Figeac pour l'ensemble de la voirie, cheminements et travaux de mise en accessibilité, réalisé par le bureau Gétude.

 

«C'est en septembre que nous avons envoyé notre dossier, dit Aurélie Berthy, en charge du projet chez Gétude. Quand nous avons su que nous étions nominés, nous avons commis une petite vidéo que nous avons envoyée au Centre national du handicap (CNH). Après, nous avons attendu les résultats.»

 

 Une fois les cinq vidéos projetées, le vainqueur était dévoilé : le musée de Lewarde.

 

 Pas une contrainte mais une évidence

 

 «L'important n'était pas forcément de gagner, précise Arnaud Tardieu, l'un des dirigeants du cabinet d'études figeacois. Car être nominé n'est pas si mal. Cela confirme la démarche de Gétude, qui travaille toujours pour plus d'accessibilité. Pour nous, ce n'est plus une contrainte mais une évidence normale. Nous prenons donc notre sélection comme une reconnaissance.»

 

 Car le vocable d'accessibilité positive ne concerne pas seulement le monde du handicap, mais aussi les valides. Par exemple, l'accès d'un landau ou d'une poussette.

 

 «En fait, poursuit Aurélie, il faut chercher à rendre la vie plus simple à tous. Nous avons beaucoup rabâché, mais maintenant, les élus et les entreprises ont compris le discours et l'appliquent naturellement. La présence à nos côtés d'André Mellinger en est d'ailleurs la preuve. La société civile commence aussi à prendre conscience du handicap. Il faut se féliciter de voir Figeac à l'avant-garde sur ce point.

 

Mais il reste encore du travail, notamment dans l'accès des magasins.»

 

 Source : La Dépêche du Mid

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