Dix emplois de travailleurs handicapés et trois emplois professionnels qui encadrent les ateliers sont menacés à l'ESAT1 du Pech de Gourbière (Rocamadour). En cause : la perte d'un contrat à compter du 1er février 2018.
Les ateliers du Pech comptent deux activités : la blanchisserie et la lingerie.
Denis Jubert, directeur de l'ESAT. Cette activité emploie dix personnes en situation de handicap et trois encadrants pour un chiffre d'affaires de 120 000 € et un investissement initial de 500 000 €.
Cette lingerie compte deux clients principaux : l'Ehpad de Saint-Germain-du-Bel-Air pour le nettoyage du linge des résidents pour un chiffre d'affaires de 15 000 €; et surtout le BI2HQ pour le nettoyage du linge des résidents de l'ICM (Contrat signé en 2013 et reconduit en 2015) avec un chiffre d'affaires de 90 000 € - soit 75 % de l'activité Lingerie.
C'est ce deuxième client qui ne souhaite pas renouveler son contrat, et en a informé l'ESAT par courrier. Une décision qui se traduira, pour les ateliers du Pech, par une perte de la majeure partie du chiffre d'affaires et qui met en péril les dix personnes en situation de handicap et leurs trois encadrants.
1 : Établissement et service d'aide par le travail
Les élus au soutien
Ce samedi 27 janvier, le sénateur Jean-Claude Requier, la députée Huguette Tiegna, les conseillers régionaux Raphaël Daubet et Vincent Labarthe, la conseillère départementale Caroline Mey-Fau, le président de Cauvaldor Gilles Liébus et le maire de Rocamadour Pascal Jallet, ont apporté leur soutien à la démarche de l'ESAT du Pech de Gourbière pour sauver les 10 emplois de travailleurs handicapés et les 3 emplois professionnels menacés.