Science - Page 11

  • Des nano-machines imitent le muscle humain


    Un humanoïde qui ressemble trait pour trait à l’homme, les scientifiques sont en train d’y parvenir. Leur dernière prouesse en robotique est un assemblage de milliers de nano-machines capables de reproduire les muscles.


    La recherche a été menée par Nicolas Giuseppone, un professeur à

    l’Université de Strasbourg. En collaboration avec les chercheurs du CNRS de l’Institut Charles Sadron, l’équipe a développé des nano-machines assez particulières. Une fois tissées ensemble, elles sont en mesure d’effectuer un mouvement de contraction coordonnée ou de relâchement, à l’instar des fibres musculaires de l’homme. Pour le moment, ces polymères supramoléculaires ont la capacité de se contracter que sur quelques micromètres. Toutefois, les scientifiques ne comptent pas en rester là dans leur étude.


    Basée sur une approche biométrique, de cette invention pourrait en découler la conception de muscles artificiels, des micro-robots ou encore le développement de matériaux mouvants, dans le futur.

     

    Source : tomsguide.fr

  • Commander un ordinateur avec les yeux, Fujitsu y pense

     

    Le mouvement des yeux pour contrôler une action. C’est sur ce principe que Fujitsu a récemment développé un ordinateur capable de fonctionner juste par le regard, permettant ainsi de naviguer autrement.

     

    Dans le prototype de Fujitsu, l’oculométrie est utilisée en tant qu’interface homme-machine. Pour se faire, l’ordinateur est équipé de capteurs intégrés et de LED infrarouges. Cela permet de réduire les coûts vu que les composants y sont embarqués directement. Ainsi son utilisation ne requiert aucun matériel externe. Pour transformer le mouvement oculaire en une action spécifique, une caméra capte la réflexion de la lumière sur l’œil. La technologie de traitement d’image calcule la direction du regard pour le traduire en une tâche particulière sur l’écran. Ainsi regarder vers le bas signifie un scroll vers le bas.

     

    Bien qu’il ne s’agisse d’un prototype, une telle technologie pourrait aider les personnes à mobilité réduite dans leur utilisation des gadgets high-tech au quotidien.

     

    Source : tomsguide.fr

  • Génétique/USA : dépistage des 3 500 maladies rares dès le lendemain de la naissance

    Deux jours. C’est le temps désormais nécessaire à des généticiens américains pour détecter, à partir du séquençage des gènes de nouveau-nés en soins intensifs, un ensemble de plusieurs milliers d’atteintes génétiques rares et graves. Cette avancée dans le domaine de la néonatalogie prend toute son importance lorsque l’on considère deux paramètres.


    Le premier : la majorité des nourrissons qui se retrouvent en soins intensifs (5 % du total des naissances) est atteinte de symptômes liés à un gène défectueux.


    Le second : pour éviter toutes séquelles chez ces bébés, un traitement doit être mis en place dans un délai de quelques jours au grand maximum. Or, une telle opération prend classiquement plusieurs semaines...

     

    Apporter des soins précoces


    Raccourcir les délais d’analyse du génome des nouveau-nés placés en soins intensifs est donc crucial, surtout qu’il a déjà été constaté que pour 500 de ces 3 500 affections répertoriées des soins précoces appropriés avaient des bénéfices incontestés. En effet, les traitements prolongeaient la vie des enfants concernés de quelques années jusqu’à leur permettre de vivre une vie tout à fait normale, selon les cas.


    Dépister au plus tôt toute anomalie dans les chromosomes passe par une technique rapide dite de séquençage à haut débit. Une méthodologie similaire à celle que nous avons récemment rapportée dans Faire Face au sujet du diagnostic des maladies neuromusculaires et développée par une équipe française de l’Inserm.


    Article d'O. Clot-Faybesse de Faire Face

  • Des capteurs collés à la peau pour contrôler son état de santé !


    Après de longues études axées sur l’élasticité et la souplesse, des chercheurs ont élaboré un concept de peau artificielle. Équipée d’une multitude de capteurs, le rôle de celle-ci est de procéder au contrôle de l’état de santé d’un individu.


    Imaginé par MC10, les scientifiques se sont servis de câbles, d’une multitude de nanomètres ainsi que de diverses électrodes d’or. Ces éléments ont été disposés en serpentin de façon à ce qu’ils soient étalés sur des films de silicium qui seront par la suite combinés avec des polymères étirables. Grâce à cela, le dispositif est capable de s’étirer plus aisément sur la peau. Les capteurs présents sur la peau du patient permettent alors de réaliser une collecte d’informations permettant d’évaluer son état de santé. Ils seraient dotés de plusieurs fonctionnalités comme détecter les arythmies, tester la glycémie ou encore évaluer la température du patient.


    La commercialisation de ces capteurs est prévue vers la fin de l’automne avec la collaboration de Reebok.


    Source : tomsguide.fr

  • Le premier oeil bionique qui redonne la vue

    Dianne AshworthDianne Ashworth


    Dianne Ashworth est la première personne au monde à voir des flashs de lumières et des ombres à l’aide d’un œil bionique implanté derrière la rétine et qui reçoit des informations électroniques qui sont envoyées directement au cerveau, selon The Telegraph. Les recherches et les opérations chirurgicales sont menées en Australie. Le sujet de cette expérience est atteint de rétinite pigmentaire, une maladie génétique qui endommage la rétine.

    Vers plus d’électrodes

    Contrairement à l’œil développé par MIT (cf. « Un CPU pour rendre la vue aux aveugles »), le mécanisme australien ne remplace pas l’ensemble de l’oeil, mais attache des électrodes derrière la rétine. Madame Ashworth en a 24 et des prototypes en contenant 98 et 1024 sont en cours de développement. Plus il y en a et plus le signal envoyé au cerveau peut être complexe et plus les formes perçues seront élaborées.

    C’est une étape importante pour la recherche dans ce domaine, car les données qui seront collectées avec la patiente permettront de plus facilement créer des signaux qui seront correctement interprétés par le cerveau. Pour l’instant, les signaux sont envoyés à l’aide d’une machine qui se branche derrière l’oreille de Madame Ashworth, mais les chercheurs pensent déjà à utiliser un capteur vidéo qui serait attaché à l’oeil.


    Article de David Civera - source: Tom's Hardware FR