Le prix "Handi-livre" a pour but de mettre en lumière des personnes handicapées ou des ouvrages qui traitent d'un handicap. Parmi les livres sélectionnés "mon petit homme de pierre", écrit par un papa dont le fils était atteint de la maladie de l'Homme de Pierre.
Comment font d’autres pays pour favoriser l’inclusion des personnes handicapées ?
C’est ce qu’Emmanuelle Touzard
(à droite, photo ci-contre) et Thomas Effrin
(à gauche, photo ci-contre, en compagnie de l'animateur Frédéric Lopez, parrain de l'association),
27 ans tous les deux, fondateurs de l’association
HandiCap sur le monde, vont s’attacher à découvrir durant seize mois. Le coup d’envoi de ce tour du monde a été donné hier mercredi 19 septembre. Faire Face a interviewé Thomas Effrin quelques heures avant que tous les deux ne décollent pour l’Inde, la première étape du projet.
Performance sportive ou artistique ? Ce qu’arrive à faire Sue Austin sous l’eau, tout en étant assise dans son fauteuil roulant, s’inscrit visiblement entre les deux. Pour cette jeune anglaise, « être dans l’élément liquide me remplit de joie. C’est comme si je me déplaçais dans une autre dimension ». Quand on la découvre en action, impossible de douter de la sincérité de ses propos.
Le député UMP, Bernard Debré, et le Pr. Philippe Even, publient un "livre choc" passant au crible 4 000 médicaments, dont 50 % ne serviraient à rien, et certains seraient même dangereux. Ce livre, intitulé "Le guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles, ou dangereux", arrive comme un pavé dans... la pharmacie.
Les laboratoires pharmaceutiques les fabriquent, les autorités sanitaires les mettent sur le marché, et les médecins les prescrivent. Ce sont eux, finalement, les plus visés par ce "Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux", quirecense "50 % de médicaments inutiles, 20 % de mal tolérés, et 5 % de potentiellement dangereux". L'ouvrage dénonce également le paradoxe selon lequel 75% de ces médicaments sont remboursés.
Staff Benda Bilili veut continuer à Bouger leMonde. Le titre du deuxième album du groupe de Congolais handicapés, sorti le 3 septembre, est à prendre dans tous les sens du terme. La plupart de ses chansons donnent envie de se trémousser. Et les musiciens, qui ont créé une ONG pour aider d’autres personnes handicapées et des gamins des rues à sortir de la pauvreté, prêchent le respect de l’autre : « Ma tête et mes yeux fonctionnent très bien, mon handicap ne m’empêche pas d’être intelligent. (…) Si j’ai le pied cassé, Dieu seul sait pourquoi il m’a fait ainsi, mon handicap ne m’empêche pas d’aider les gens, il n’y a pas de différences entre les hommes. » (Mutu Esalaka)
150 000 exemplaires
Il y a une dizaine d’année, Ricky, aujourd’hui âgé de 62 ans, fonde ce groupe avec d’autres musiciens de Kinshasa, eux aussi atteints de la polio. Repérés par deux Français, les huit compères enregistrent leur premier album en plein air dans les jardins du zoo de la capitale congolaise, où ils répètent régulièrement. Très très fort, édité en 2009, va s’écouler à plus de 150 000 exemplaires. La notoriété du groupe est dopée par la diffusion dans les salles de cinéma et à la télévision d’un documentaire, Benda Bilili !, qui raconte son ascension. Et l’énergie scénique du groupe, qui a écumé les salles en Europe, mais aussi en Australie et au Japon, achève de convaincre les sceptiques.
Les onze chansons de Bouger le Monde, à découvrir sur Deezer, ont de nouveau été enregistrées à Kinshasa, mais dans un studio, cette fois. Le son est plus puissant, plus sophistiqué et met encore mieux en valeur les instruments et, notamment, le fameux satongé, un luth électrique de l’âge du recyclage, composé d’une boîte de conserve vide et d’un morceau de bois courbé, reliés entre eux par une corde de guitare. Ce nouvel album a reçu un très bon accueil en Grande-Bretagne.
Article de Franck Seuret de Faire Face - Photo DR
Staff Benda Bilili - "Bouger Le Monde" (new album preview)