Maladie auto-immune, la polyarthrite rhumatoïde se caractérise par une inflammation chronique des articulations. Celles-ci deviennent douloureuses puis se déforment jusqu’à, dans certains cas, perdre leur capacité fonctionnelle. Le siège de l’inflammation se situe dans la membrane synoviale, qui fait la jonction entre les extrémités de deux os de l’articulation. La fonction de cette membrane est de secréter un liquide éponyme afin de lubrifier les zones de contacts osseux.
Pour lutter contre cette atteinte, il faut, par conséquent, juguler la phase inflammatoire. Les traitements actuels s’y emploient mais ne sont pas toujours efficaces. De plus, certains patients n’y répondent pas toujours. Les chercheurs essayent donc d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques. Une équipe de l’Inserm semblent bien en avoir trouvé une, particulièrement prometteuse, la cytokine IL-26. Cette substance appartient à la grande famille des cytokines, une variété de molécules produites par notre organisme lors d’une réponse inflammatoire et ayant comme rôle d’activer nos cellules immunitaires.