mucoviscidose

  • Mucoviscidose : l'espoir de la thérapie génique

    Depuis des décennies, les thérapies géniques expérimentées pour traiter le gène défaillant de la mucoviscidose ont systématiquement échoué. Une nouvelle piste encourageante est aujourd'hui apportée par une équipe de recherche britannique, qui a réussi à stabiliser l'état de la maladie chez certains patients.

     

     

    Les chercheurs ont fait inhaler aux malades une version saine du gène CFTR responsable de la mucoviscidose (Image d'illustration)

     

    Pour lire la note entièrement et voir la vidéo de  Léa Galanopoulo journaliste  d'Allodocteurs.fr, avec AFP, veuillez cliquer ici

  • Maladies génétiques : une prise de sang pour détecter l’amyotrophie spinale et la mucoviscidose

    Établir un diagnostic prénatal des maladies génétiques comporte un risque. En effet, les procédés existant, dits invasifs (amniocentèse, biopsie), bien que réputés fiables, comportent un risque de fausse couche non négligeable. Ainsi, en France, sur 80 000 grossesses "à risque" (pour 800 000 naissances annuelles) nécessitant le recours à l’un ou l’autre de ces types de tests, on estime que plus de 800 fausses couches de fœtus sains se produisent chaque année.

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  • Avancée importante dans le traitement de la mucoviscidose

    Plus de 6 000 malades en France souffrent de mucoviscidose. Cette maladie, appelée aussi fibrose kystique a une origine génétique. La mutation porte sur un gène codant pour une protéine dite CFTR. Elle entraîne une ouverture insuffisante des canaux tapissant les parois des glandes de nombreux organes, notamment au niveau du poumon, du pancréas et du foie. Cela se traduit par des sécrétions de mucus trop épaisses qui vont encombrer les intestins et surtout les bronches, provoquant des infections pulmonaires graves répétées. Malgré une amélioration notable de sa prise en charge, son issue est létale avec une espérance de vie ne dépassant pas 50 ans en France.

     

    Pour la première fois, un traitement efficace dans le temps contre les effets de cette affection génétique vient de voir le jour. Il a la particularité de s'attaquer à la cause de la maladie chez certains enfants touchés par la mucoviscidose. Les résultats de l'étude sont parus dans la très sérieuse revue anglaise New England Journal of Medicine et ont été repris hier sur le site santé du Figaro.

     

    En résumé, les travaux des scientifiques et médecins ont démontré l'intérêt thérapeutique d'une molécule, l'ivacaftor (dénommé aussi KalydecoTM ou VX-770), dont l'action augmente l'ouverture du canal CFTR, ce qui fluidifie les mucus et, par conséquent, désengorge les bronches. Sa prise met en évidence chez des enfants porteurs au moins d'une mutation (G551D) du gène CFTR, une capacité respiratoire supérieure de plus de 10 % par rapport à un groupe placebo. Les patients traités par l'ivacaftor ont aussi fait deux fois moins de surinfections, pris plus de poids et leur qualité de vie s'est notablement améliorée. Cet effet bénéfique s'est maintenu jusqu'à 48 semaines sans effets secondaires.

     

    Le développement d'un traitement spécifique d'une mutation, ayant des effets cliniques durables sur les patients, représente un pas en avant novateur et encourageant. Des essais élargis à des mutations apparentées vont débuter en 2012 afin de bénéficier à d'autres malades.

     

    Article de Olivier Clot-Faybesse de FAIREFACE

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