régulation des soins

  • Quelle régulation des soins dans le Lot demain ?

    La question de la régulation des soins se pose souvent de nuit/Photo DDM, archives.

     

    La question de la régulation des soins se pose souvent de nuit/Photo DDM, archives.

    santé

     Des négociations sont en cours entre l’Agence régionale de santé et les médecins pour la permanence des soins dans le Lot. Sera-t-elle départementalisée, assurée dans les cabinets des généralistes ou sur le site des urgences de l’hôpital cadurcien ?

     

    Comment garantir à tous les citoyens une permanence des soins, nuit, week-end et jours fériés compris ? Cette question, essentielle, est au cœur de discussions en cours, depuis de nombreuses semaines. Deux visions des choses s’affrontent, en coulisses. Celles de l’Agence régionale de santé (ARS) et celle des médecins libéraux.

     

    Il faut savoir qu’aujourd’hui, quand on appelle son médecin, quand celui-ci n’est pas présent, l’appel est régulé par l’Armel ( Association de régulation des médecins libéraux), la carence de médecins régulateurs libéraux spécialistes étant une réalité. Une régulation régionale que l’ARS souhaite départementalisée, notamment en raison du coût de l’Armel, jugé trop onéreux, en ce temps des restrictions budgétaires. Pourquoi pas répondent les médecins libéraux mais pas à n’importe quelles conditions. Le docteur Jean-Bernard Solignac, qui exerce à Cahors, a monté, l’association des médecins libéraux du Lot : «Environ 90 % des 150 médecins généralistes lotois font de la régulation dans le Lot, explique le généraliste cadurcien. Nous souhaitons pouvoir réguler depuis notre cabinet médical, ce qui se pratique déjà ailleurs. On ne veut pas qu’on oblige un médecin de Saint-Céré, Latronquière ou Sousceyrac à faire de la régulation à Cahors.». Elu au sein de l’URPS (Union régionale des professionnels de santé), le docteur Olivier Darreye, généraliste à Vayrac, évoque la demande forte de son organisation : «Nous demandons que tous les appels soient régulés par un médecin libéral. Nous ne voulons pas qu’en absence de régulateur libéral, le seul régulateur soit celui du Samu. Ils n’ont pas l’habitude de la régulation et risquent de renvoyer tout le monde aux urgences».

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