L'Association Française contre les Myopathies (AFM) a publié dans sa revue Repères (savoir et comprendre) un dossier thématique très intéressant de 8 pages qui traite de la domotique en liaison avec les maladies neuromusculaires.
Le but est de sensibiliser les lecteurs intéressés par le domaine du handicap par l'apport que peut constituer la domotique dans la vie des personnes handicapées atteintes d'une maladie neuromusculaire par exemple pour piloter son environnement, évaluer ses besoins, choisir et mettre en oeuvre son projet ou simplement recevoir des conseils pour le financement de ce type de matériel assez onéreux.
Au sommaire :
- Les outils pour piloter son environnement - Evaluer ses besoins - Choisir et mettre en oeuvre son projet
Le dossier thématique « Domotique et maladies neuromusculaires » est consultable en ligne à l'adresse
Les délais de traitement s'allongent, les taux d'accord de prestation de compensation du handicap diminuent et les montants attribués baissent.
Les usagers des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) doivent s'armer de patience... Le délai moyen de traitement des dossiers est de 4,7 mois pour les adultes et de 3 mois pour les enfants, explique
la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) dans sa passionnante
La rançon du succès ! Entre 2009 et 2010, le nombre de demandes qui leur ont été adressées a en effet augmenté de 15,2 %. « Une meilleure connaissance de la loi et des possibilités de réponses qu'elle offre, une proximité avec les usagers, mais aussi la situation économique et la progression du chômage sont évoquées parmi les causes de cette augmentation continue », avance la CNSA.
Ecarts abyssaux entre départements
Dans le même temps, les effectifs des MDPH (5 000 équivalent temps plein) ont crû de 3 % et « des efforts de rationalisation des processus et d'accélération de la prise de décision », ont été menés. Insuffisant pour faire face à l'augmentation du nombre de demandes. Les délais de traitement se sont donc légèrement allongés : + 0,5 mois pour les adultes ; + 0,1 mois pour les enfants. Alors que la réglementation impose aux MDPH de répondre sous quatre mois maximum, elles mettent plus de six mois à traiter les demandes de prestation de compensation du handicap (PCH), par exemple.
Pour la seule PCH, les MDPH ont rendu 175 000 décisions en 2010 (+ 27 %). Seules 56,7 % des demandes ont été accordées. En moyenne, car les écarts entre départements sont considérables : les taux d'accord varient de 29 à 85 % ! Les montants des différents éléments de la PCH sont quasiment tous orientés à la baisse, à l'exception des aides humaines et de l'aménagement du véhicule. Une diminution qui s'explique sans doute, en grande partie, par la volonté de restreindre les coûts.
Les fonds départementaux de compensation à la baisse
Quant aux dépenses payées au titre des fonds départementaux de compensation, qui ont pour vocation de financer ce qui reste à la charge des allocataires de la PCH, elles ont diminué de 2 % en moyenne. Et la dépense moyenne pour 1 000 habitants varie de 115 à 1 500 €selon les départements ! Pour la CNSA, « l'égalité de traitement ne peut se trouver dans ce dispositif créé complémentairement à la PCH, mais distribué de façon très aléatoire ».
Pour sa première chronique automobileadaptée aux besoins spécifiques des PMR, Handynamic nous propose de découvrir le Peugeot Partner HappyAccess, premier ludospaceaménagé handicap et disponible en boîte automatique diesel.
Le monde des voitures accessibles est en perpétuelle progression, et de nombreuses nouveautés arrivent tous les ans sur ce marché très spécifique.
En parlant nouveautés, il est possible de bénéficier depuis peu, sur la base du Peugeot Partner et du Citroën Berlingo, d'un aménagement de premier ordre qui facilitera la vie les familles avec une personne se déplaçant en chaise roulante.
En effet, l'aménagement présente la caractéristique d'être très modulable ce qui permet à une personne en fauteuil roulant de monter facilement à bord.
Explications ...
Afin d'améliorer l'accessibilité du véhicule de base, un décaissement est réalisé sur la partie arrière du véhicule ce qui permet de gagner de précieux centimètres en hauteur à l'intérieur, car un passager en fauteuil roulant est plus grand qu'un passager valide assis sur un siège de voiture.
L'accès en fauteuil se fait grâce à une rampe d'accès manuelle, plutôt courte et peu inclinée. Pour la sécurité, un système de sangles à enrouleurs et ceinture de sécurité Q'Straint assure un maintien parfait du passager et ce même en cas d'accident.
La véritable innovation du Peugeot Partner et Citroën Berlingo HappyAccess tient dans sa modularité. Il est possible en seulement quelques secondes de reconfigurer la voiture en 5 places assises, avec un grand coffre à plancher plat.
Pour cela, un système spécifique permet de conserver les ancrages de sièges, et la rampe d'accès peut se replier dans le coffre pour venir former ce plancher plat.
C'est ainsi que notamment non content d'innover au niveau de l'aménagement arrière, Handynamic à l'occasion de proposer cette transformation sur la version boîte automatique diesel du Partner et Berlingo. Les amateurs de ce type de transmission seront ravis d'apprendre qu'ils pourront opter pour un moteur diesel performant, au lieu d'une motorisation essence peu vivace, disponible sur d'autres modèles.
Le Peugeot Partner HappyAccess, premier ludospace aménagé handicap et disponible en boîte automatique diesel pourra certainement répondre aux besoins de nombreuses personnes et familles qui désirent se déplacer facilement avec un passager en fauteuil roulant.
Anticipons quelque peu le contenu du dossier de mars de Faire Face sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication pour présenter un dispositif de prévention, innovant, intelligent et, évidemment, communicant. Il s'agit d'un capteur de pression textile, jouant le rôle d'une seconde peau et visant à détecter chez une personne soumise à de longues périodes d'inactivité, les situations à risques pouvant provoquer une escarre.
Comment ça marche ?
Placé dans la housse d'un coussin ou d'un fauteuil, le capteur transmet le signal de surpression (à l'origine de l'ulcération de la peau) à un boîtier électronique qui, à son tour, relayera l'information à une montre ou à un smartphone. Le patient sera ainsi averti de l'urgence d'un changement de position, afin d'éviter toute formation d'une"plaie de lit", si redoutable et longue à guérir.
Porté par l'équipe de Yohan Payan (directeur de recherche au laboratoire grenoblois TIMC-Imag/CNRS) et en collaboration avec l'Institut français du textile et de l'habillement, ce projet de tissu intelligent est à l'origine de la création d'une start up baptisée Texisense. Texisense prévoit de débuter la commercialisation de son dispositif vers 2014. D'autres produits innovants seront à découvrir dans le numéro de mars de Faire Face.