Figeac. La maison André Chaussé, un écrin au service des familles

Les responsables de l'association de parents Apeai ont fait visiter à la sous-préfète leur maison d'accueil temporaire primée par un prix d'architecture./Photo DDM A.L.

 

Les responsables de l'association de parents Apeai ont fait visiter à la sous-préfète leur maison d'accueil temporaire primée par un prix d'architecture./Photo DDM A.L.

accueil des personnes handicapées

 La maison André Chaussé récemment ouverte rue Germain Petitjean par l’association de parents Apeai offre un accueil temporaire à des personnes handicapées adultes et très bientôt à des enfants.

 

 C’est dans un écrin architectural d’exception que la dynamique association Apeai a ouvert, à quelques pas du centre de Figeac, un nouveau havre de paix pour aider les familles. La maison André Chaussé, du nom du président fondateur de l’association créée en 1980, se niche dans la tranquille rue Germain Petitjean. Conçu par le couple d’architectes Stéphanie Fabre et Eric Gillet qui ont d’ailleurs reçu le prix de l’architecture Midi-Pyrénées 2013 pour ce projet, un bâtiment de plain-pied de 1 000 m2 abrite un accueil temporaire auquel peuvent prétendre des adultes handicapés et prochainement des enfants à partir de l’âge de 6 ans.

«C’est à la demande de la personne et de sa famille. Il faut être reconnu handicapé et bénéficié d’une orientation de l’AMDPH, a précisé la responsable du centre Françoise Soulard. On peut accueillir tout type de handicap, notre limite est la médicalisation». Six places adultes sont ouvertes et quatre places enfants attendent le feu vert de l’Agence régionale de santé. «La capacité est d’accueillir une soixantaine de personnes par an», a souligné la responsable qui travaille avec une équipe composée d’une dizaine de professionnels. Aux côtés du président de l’Apeai Jean-Michel Cambon et du directeur Didier Dautriche, la directrice a fait découvrir les lieux vendredi à la sous-préfète de Figeac. Conquise par l’ingéniosité et l’esthétique du bâtiment, Véronique Laurent-Albesa a mis en avant l’utilité de ce projet, pionnier en la matière. «C’est un très bel outil. On sent que tout a été pensé dans l’aménagement de cette maison», a-t-elle indiqué.

 

Déjà l’association qui gère sur Figeac le foyer de vie les Cèdres, l’Esat de l’Abeille et des hébergements route de Cahors réfléchit à de futurs projets pour la prise en charge du vieillissement des personnes handicapées.

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