Accessibilité - Page 116

  • Les hôpitaux publics s’engagent à faciliter l’accès aux soins des patients handicapés

    C’est un pas dans la bonne direction.

     

    Réuni le 20 novembre 2013 à Paris, le Conseil d’administration de la Fédération hospitalière de France, qui regroupe les établissements hospitaliers publics, a décidé d’engager « un plan d’action ambitieux en faveur de l’accès aux soins des personnes handicapées ». Le problème reste à régler, reconnaît-elle.

     

    Pour lire la note entièrement de Franck Seuret de Faire Face ,

     

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  • Travaux d'accessibilité

    Du nouveau dans les votes des copropriétaires


    Le projet de loi pour l'Accès au logement et un urbanisme rénové (Alur), vise à améliorer le contrôle des syndics et la transparence financière des copropriétés.


    Ce projet de loi qui a été adopté par l'assemblée nationale le 17 septembre 2013 modifiera sensiblement la loi du 10 juillet 1965 qui régit actuellement les copropriétés.


    Actuellement en discussion au Sénat, il prévoit de réduire les majorités requises pour la réalisation de certains travaux dans l'entretien des copropriétés.


    Ainsi les travaux permettant d'assurer la mise en conformité des logements avec les normes de salubrité, de sécurité et d'équipement, mais aussi les travaux d'accessibilité aux personnes handicapées ou à mobilité réduite peuvent désormais être votés à la majorité simple de l'article 24 c'est-à-dire la majorité des copropriétaires présents et représentés.


    Auparavant c'était l'article 25 qui prédominait et qui prévoyait la majorité absolue de l'ensemble des copropriétaires.


    C'est aussi le cas de l'autorisation donnée à certains copropriétaires d'effectuer, à leurs frais, des travaux d'accessibilité affectant les parties communes où l'aspect extérieur de l'immeuble.


    Mais en contrepartie les copropriétés ne risquent-elles pas de voir leurs charges s'alourdir ?


    Source : http://interparents.blogs.apf.asso.fr

  • Handicap. Transports : le coup de gueule de l'APF

    Les membres de l'association ont acquis un nouveau minibus./ Photo DDM, M M


    Les membres de l'association ont acquis un nouveau minibus./ Photo DDM, M M


    Ambiance électrique hier lors de l’assemblée générale de l’association des paralysés de France du Lot. En fin de séance, le sujet relatif au transport pour les personnes handicapées a déclenché de vives réactions. Noëlle Boyer, conseillère municipale déléguée aux personnes âgées et handicapées a été prise à partie. «La commission communale d’accessibilité à demandé début 2013 que l’on étudie la question du transport à la demande pour les personnes handicapées. Courant 2013, on a changé de délégataire. La demande n’a semble t-il pas été prise en compte lors du transfert» indique l’élue . «C’est une question qui avance lentement. On a 14 véhicules accessibles sur 16. À Cahors sur 170 arrêts de bus, 13 sont accessibles. On a du boulot. Quand on refait une voirie, on abaisse les trottoirs. On fait au fil de l’eau. L’aménagement d’un arrêt coûte 15 000 €», explique-t-elle. «Nous, on veut un transport à la demande pour les personnes à mobilité réduite, pour aller chercher les personnes à leur domicile et les ramener. Nous sommes allées dans d’autres villes pour voir comment ça fonctionnait», poursuit-elle.

     

    À l’heure actuelle un transport à la demande est en test, il n’est pas finalisé. C’est là que le bât blesse. «Ce service ne s’adresse pas aux personnes handicapées. Je ne suis pas optimiste par rapport à 2015. Il reste 410 jours avant l’échéance. À l’association, on a un seul bus, un seul chauffeur. Aujourd’hui, des gens ne sont pas là car il n’y a pas de transport» déplore Yves-Eric Desmoulins, directeur de la délégation du Lot.

     

    «Je travaille avec le ministère des transports pour savoir si tout sera en place en 2015. Je suis désolé de voir à quel point, on est en retard . Le problème quand on a un transport à la demande qui n’est pas ouvert aux handicapés, c’est que nous sommes dans l’illégalité. On ne vous croit pas quand vous dites que tout sera prêt en 2015» réagit Pascal Bureau, un administrateur de l’APF national. Il va plus loin, invitant les adhérents à porter plainte pour non-accessibilité au transport. «Puisque c’est illégal» lâche-t-il.

     

    «Même si tout n’est pas facile, linéaire, on a réussi à apaiser les relations. Nous avons bien positionné l’APF pour rappeler tout ce qu’il y avait à faire. L’argument majeur c’est que des sanctions financières impactent les budgets. Il faut être en ordre de marche pour 2015» assure Noëlle Boyer.

    Un nouveau véhicule et une nouvelle pique

     «Nous avons acheté un nouveau véhicule car notre minibus était très âgé. Il datait de 1998.

     

    La rampe n’était plus aux normes. Le confort n’était plus assuré correctement» confie Yves-Eric Desmoulins. L’occasion de pousser un autre coup de gueule . «Nous remercions nos partenaires pour l’achat à savoir, Emmaüs, la CPAM, la MSA, le conseil régional, AG2 R la Mondiale». Pause «Par contre, malgré nos demandes, nous n’avons eu aucune aide du conseil général et du Grand Cahors. Le transport est pourtant de la compétence du conseil général. Pour ce projet là, nous avons compté pour zéro», assure t-il.


    Article et photo de Marielle Merly de LADEPECHE.fr

  • L’accessibilité pour les handicapés devrait être une priorité

    Santé et société avec slim Lassoued

     C’est par ces mots que le Dr. Slim Lassoued, chef du service de rhumatologie de l’hôpital de Cahors et Conseillé scientifique de l’ANDAR (Association de Défense contre l’Arthrite Rhumatoïde) du Lot/Aveyron, a répondu à notre première question, « L’accessibilité est-elle une priorité"?

    " L’accessibilité pour les handicapés devrait être une priorité pour les responsables des communes dans l’organisation de la cité afin que le handicap ne pose plus de problème aux personnes qui ont des situations différentes et diverses (il y a le handicap physique mais aussi le handicap mental) pour accéder, tout comme les malvoyants. Bien d’autres pays développés sont plus en avance que nous, par exemple, au Japon, il y a un marquage au sol facilement repérable pour les malvoyants qui le mène jusqu’à l’arrêt pour traverser une chaussée. Il y a une législation (Loi de 2005, à échéance 2015), mais son application pose problème. On peut aussi se demander si les handicapés, étant un peu marginalisés dans la société et n’étant pas des électeurs potentiels, ne passent pas un peu à coté »

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