Handicapé - Page 302

  • Intégration et handicap : études statistiques

    La cinquième édition de suivi des objectifs de la loi de santé publique a été rendue publique récemment. Coordonnée par la Direction des études de l'évaluation et des statistiques (Drees), ce volumineux ouvrage de 340 pages , consultable en ligne s'intitule "L'état de santé de la population en France". Son contenu, riche et dense, provient de l'expertise et d'une collaboration étroite avec de nombreux spécialistes (cf. page 4 pour le détail). Le rapport présente une vision d'ensemble objective de l'état de santé des Français, en conjuguant les approches démographiques et sociales ou par pathologies, l'ensemble étant basé sur les données disponibles les plus récentes.

     

    Cette dernière édition s'enrichit d'un nouveau dossier thématique (Objectif 35), "Déficiences et handicap", qui aborde « la participation sociale des adultes atteints de limitations fonctionnelles ». Les résultats de ce panorama ne révèlent rien de surprenant. Cependant, les données recueillies ont le mérite de démontrer "statistiquement" les points suivants. Tout d'abord, ce sont les limitations motrices (membres inférieurs ou tous les membres) qui s'accompagnent des plus grandes difficultés d'intégration, plus donc que les limitations cognitives ou sensorielles. À caractéristiques socio-économiques comparables, les personnes déclarant des atteintes motrices souffrent également du plus grand nombre de pathologies et de symptômes, ce qui pour, un adulte d'âge actif, amenuise ses chances de participation sociale. Pour les analystes, un seul constat : seule une prise en charge globale de la santé du travailleur handicapé « pourrait améliorer sa qualité de vie, et favoriser sa participation à une vie sociale. »


    Article de O. Clot-Faybesse de FAIRE FACE

  • Mobile Dream : VTT électrique 4X4 pour PMR

    Le Mobile Dream est un VTT 4X4 électrique unique, original et écologique conçu pour un usage tout terrain. Il est destiné aux personnes handicapées ou à mobilité réduite mais aussi aux pratiquants de VTT valides dans le but de bénéficier de loisirs en famille ou de découvrir des grands espaces.


    Le Mobile Dream est destiné à l'usage individuel de personnes présentant un handicap des membres inférieurs pour leur déplacement autonome à l'extérieur de leur domicile ou pour leurs loisirs.


    Ce VTT électrique est équipé d'un châssis 100 pour cent en aluminium et dispose d'une capacité de transport allant jusqu'à 130 kilos permettant de se déplacer en gardant une stabilité optimale.


    Les batteries du Mobile Dream offrent une autonomie de 80 Kilomètres ou 5 heures de dénivelé en montée permanente.


    Si vous ne pouvez l'acquérir, il est à noter que la firme offre une possibilité de location à la journée ou le week-end grâce à ses partenaires.


    La motorisation du Mobile Dream est assuré par 4 moteurs électriques de 500 watts. Son accessibilité aux personnes handicapées et aux PMR est assurée grâce à deux ailes de transfert, un frein de parking et une assise réglable (à définir selon taille).


    Sa vitesse maximum est de 18 kilomètres à l'heure et il peut franchir des pentes de 35 pour cent. Différentes options sont disponibles, citons entre autre la possibilité de bénéficier d'un capot avant ou d'un coffre arrière. Un arceau de sécurité et une protection anti-pluie sont aussi disponibles. Notons également qu'il est possible d'atteler une remorque de transport spécifique ou une poussette de transport pour les enfants. Le Mobile Dream est bien sur homologué pour toute l'Europe.


    Je ne connais pas le prix actuel de ce VTT 4X4 et électrique pour personnes handicapées mais un formulaire de contact et d'autres informations officielles sont disponibles sur le site web officiel du Mobile Dream.


    Je vous propose de découvrir le Mobile Dream dans la vidéo ci-dessous.

     

     

    Article de Philippe Steinier de http://www.handimobility.org

     

    Une autre vidéo avec plus de détails sur le Mobile Dream

     

    Atout Handicap épisode 7 saison 4 from MiZenboite on Vimeo.

  • Portrait des 2 hommes qui ont inspiré les réalisateurs du film Intouchables

    Reportage difusé mardi 22 novembre, sur France 2

     

    Si vous avez manqué l'émission,

     

    vous pouvez la revoir pendant une semaine sur le site de France 2.

     

    Qui sont les vrais Intouchables ? France 2 a diffusé le 22 novembre , dans Histoires en série, un portrait des deux hommes ayant inspiré les réalisateurs du film qui cartonne au cinéma. Les journalistes de l'émission présentée par Béatrice Schönberg sont allés rencontrer le comte Philippe Pozzo di Borgio, ce riche aristocrate devenu tétraplégique en 1993, et Abdel Sellou, le jeune banlieusard tout juste sorti de prison qui l'a assisté pendant dix ans.

     

     

    Ce dernier raconte sa première rencontre avec l'ex-directeur délégué des champagnes Pommery qui avait passé une annonce pour recruter un auxiliaire de vie : « J'avais passé la soirée dehors, donc c'était la gueule enfarinée, c'était le mec qui voulait vraiment rentrer vite dormir [...]. La question [de travailler] ne se posait même pas du tout. C'était j'arrivais, je faisais tamponner [l'attestation d'entretien d'embauche pour pouvoir toucher les Assedic], et je repartais ! C'était du rapide. » Mais Philippe Pozzo di Borgio trouve « le gars rapide, brillant, pertinent et impertinent. Et ça, ça m'a plu. » Il l'embauche. C'est le point de départ d'une belle histoire.

    Aujourd'hui, Philippe Pozzo di Borgo habite à Essaouira au Maroc avec sa seconde épouse ; Abdel Sellou vit, lui, en Algérie, où il a créé un élevage industriel de poulets.

     

    En moins de trois semaines, Intouchables a rassemblé 7,3 millions de spectateurs. Un résultat qui lui permet de se hisser à la deuxième place du box-office 2011, derrière Rien à déclarer (8,1 millions d'entrées) et devant Harry Potter et les Reliques de la mort (6,5 millions).

     

    Article de Franck Seuret de FAIREFACE

  • Handicapés, pilotes d'avion travaille pour les pompiers du Lot

    Cahors. Un prix européen pour le SDIS du Lot

     

    Emplois des personnes handicapées

    Lancée voilà dix ans, l'initiative lotoise d'associer des personnes handicapées aux opérations de lutte contre les incendies, a obtenu une reconnaissance européenne : le P.E.P.I.T.E. (Prix européen pour l'insertion des travailleurs extra-ordinaires), qui récompense les acteurs de la vie économique, associative, de la fonction publique territoriale ou hospitalière, qui contribuent à ouvrir l'accès à l'emploi des personnes handicapées dans l'aéronautique française et européenne. Ce prix a été remis, le 5 octobre dernier, par le président de la République au représentant du service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du Lot.

     

    Le prix a été dévoilé, hier, par le préfet du Lot Bernard Gonzalez, entouré de Jacques Pouget (président du SDIS) et de Bernard Tachet des Combes (directeur du SDIS) qui ont rappelé l'histoire de l'opération « Handi Aéro Surveillance » dans le département classé à risque sévère en terme d'incendie de forêt car comptant 186 000 hectares de surface boisée soit 35 % de la superficie lotoise. Une histoire née de la collaboration entre le SDIS et l'association varoise Castel-Mauboussin.

     


    Déjà 10 ans de handi surveillance

     

    L'opération « Handi Aéro Surveillance » a vu le jour en 2002 via une collaboration entre le SDIS du Lot et l'association Castel-Mauboussin.

     

    Le partenariat est formalisé en 2003. La même année, un arrêté interministériel autorise l'accès des personnes handicapées au brevet de pilote professionnel.

     

    En 2004, les sociétés Thales et Dassault Aviation mettent à disposition un système de prise de vue sur plateforme gyrostabilisée et manipulé par un second personnel handicapé embarqué.

    Depuis 2005, l'opération est reconduite chaque année.

     

    Source : LADEPECHE.FR

  • Kerpape. Handicap : l'espoir de marcher à nouveau

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    L'espoir, pour les paraplégiques, de pouvoir se tenir à nouveau debout et de marcher. Tel est la promesse de l'exosquelette motorisé présenté pour la toute première fois en France, hier, à Ploemeur (56).


    C'est un peu la combinaison du futur sur laquelle planchent des ingénieurs aux quatre coins du monde. À Fukushima, pour permettre aux travailleurs de la centrale nucléaire de supporter le poids de leur combinaison de tungstène. En France et aux États-Unis, pour assister mécaniquement les forces armées.


    Hier, au centre de rééducation de Kerpape, à Ploemeur, c'est à une tout autre prouesse que s'est livrée l'équipe israélienne d'ArgoMedical Technologies, mère de l'exosquelette ReWalk : permettre à une personne paraplégique de se tenir à nouveau debout et de marcher !


    Cet exploit tient en une forme de combinaison motorisée, pesant dans les 22 kg. Enfilée par l'utilisateur, elle procure la mobilité en agissant sur des capteurs d'angle et des algorithmes sophistiqués. Ce sont les mouvements du haut du corps qui donnent l'impulsion et lancent le mouvement.


    Marcher sans effort


    L'utilisateur marche avec des béquilles, qui l'aident à trouver le point d'équilibre (ce qui exclut pour l'instant les tétraplégiques). Une montre enfilée au poignet permet simplement de passer d'un programme à l'autre, pour marcher (jusqu'à 3 km/h), s'asseoir ou monter des escaliers.


    La batterie, portée dans le dos, offre une journée d'autonomie et est rechargée en une nuit. Une petite batterie d'appoint permet de tenir une demi-heure, le temps de s'asseoir en sécurité ou de trouver une source de recharge. Voilà pour la technique.


    «Cela ne remplacera pas le fauteuil, c'est seulement complémentaire», prévient Patrice Perron, cadre kiné à Kerpape. «Mais pouvoir donner une perspective de marche aux paraplégiques, sans dépense physique, est déjà énorme. Et on est sur une verticalité active, qui permet de gommer les problèmes digestifs, cardiovasculaires, respiratoires ou urinaires courants avec le fauteuil roulant. Sans parler de l'effet psychologique de pouvoir enfin se tenir debout, de retrouver une autonomie, comme tout le monde».


    Vendu 50.000 € en 2012


    Le système devrait être commercialisé en mars ou avril en France, selon deux formules. Une, particulièrement robuste, pour les centres de rééducation, sera vendue 100.000 €, incluant notamment la formation des personnels. Une quinzaine de séances doit, en effet, permettre aux patients de l'utiliser confortablement. Dominique Bardou, directeur du centre de Kerpape, évoquait ainsi, hier soir, la possibilité pour l'institution d'en faire l'acquisition et de devenir centre d'entraînement.

     

    L'autre version, plus légère, dédiée aux particuliers, sera commercialisée à 50.000 €. L'outil n'a pas encore reçu les autorisations des autorités pour être prescrit mais «les patients pourraient l'acquérir dans le cadre d'une indemnisation», imagine Patrice Perron.

     

    Hier, la facture n'effrayait pas Hélène, âgée de 27 ans, en fauteuil depuis un accident de voiture survenu il y a un an et demi.

    «Avoir l'espoir de marcher à nouveau, ça n'a pas de prix».


     

    Sources : Le Télégramme 9 novembre 2011 et APF 22

     

    Voir sur ce blog, 2 articles avec vidéo sur le même sujet

    HAL, l'exosquelette pour compenser le handicap

    Le corps handicapé, vivre après l'accident