Une nouvelle brochure « Accessibilité dans les parcs nationaux » vient de paraître. Pour la première fois, elle contient l'ensemble des réalisations opérationnelles à l'attention des publics en situation de handicap, avec les contacts utiles pour s'informer et préparer son séjour.
Ce document est disponible, en version papier, dans les maisons et points d'accueil des Parcs nationaux mais également téléchargeable sur le site de PNF ou en cliquant ici
L’amélioration des accessoires et leurs transformations ont permis aux athlètes d’optimiser leurs performances en allant toujours plus haut, toujours plus vite. Mais cette transformation des accessoires, du matériel, a également permis à des athlètes handicapés de pratiquer leur discipline et d’améliorer eux aussi leurs performances à haut niveau. Quelle place a le handisport dans le sport et dans la société ?
Avec Anne Marcellini (Université Montpellier 1), directrice du laboratoire Santé, Education et Situations de handicap
Réalisé par Hervé Colombani et produit par CNRS Images et l’INSEP
Avec ce concept, le designer Allen Chester G. Zhang tente d'apporter des réponses supplémentaires aux personnes à mobilité réduite. Il s’agit en fait d’un fauteuil roulant multifonction qui permet bien plus d'actions qu'un fauteuil classique.
Sphere se décrit comme étant un scooter moderne pour les personnes à mobilité réduite. A priori, c’est un fauteuil qui se distingue par sa capacité fonctionnelle. Outre son design futuriste, il offre la possibilité d’effectuer plusieurs mouvements dans le confort. L’utilisateur peut ainsi se déplacer, se tenir debout ou même s’accroupir sans quitter le fauteuil. Sphere possède un siège ergonomique en cuir. Une sorte de ballon fait office de roue. Quant à ses options, une manette multidirectionnelle et des boutons prédéfinis permettent de le commander.
Capable de passer d’une chaise à un lit, Sphere peut être la solution qui offrirait d'avantage d'autonomie aux personnes à mobilité réduite.
Staff Benda Bilili veut continuer à Bouger leMonde. Le titre du deuxième album du groupe de Congolais handicapés, sorti le 3 septembre, est à prendre dans tous les sens du terme. La plupart de ses chansons donnent envie de se trémousser. Et les musiciens, qui ont créé une ONG pour aider d’autres personnes handicapées et des gamins des rues à sortir de la pauvreté, prêchent le respect de l’autre : « Ma tête et mes yeux fonctionnent très bien, mon handicap ne m’empêche pas d’être intelligent. (…) Si j’ai le pied cassé, Dieu seul sait pourquoi il m’a fait ainsi, mon handicap ne m’empêche pas d’aider les gens, il n’y a pas de différences entre les hommes. » (Mutu Esalaka)
150 000 exemplaires
Il y a une dizaine d’année, Ricky, aujourd’hui âgé de 62 ans, fonde ce groupe avec d’autres musiciens de Kinshasa, eux aussi atteints de la polio. Repérés par deux Français, les huit compères enregistrent leur premier album en plein air dans les jardins du zoo de la capitale congolaise, où ils répètent régulièrement. Très très fort, édité en 2009, va s’écouler à plus de 150 000 exemplaires. La notoriété du groupe est dopée par la diffusion dans les salles de cinéma et à la télévision d’un documentaire, Benda Bilili !, qui raconte son ascension. Et l’énergie scénique du groupe, qui a écumé les salles en Europe, mais aussi en Australie et au Japon, achève de convaincre les sceptiques.
Les onze chansons de Bouger le Monde, à découvrir sur Deezer, ont de nouveau été enregistrées à Kinshasa, mais dans un studio, cette fois. Le son est plus puissant, plus sophistiqué et met encore mieux en valeur les instruments et, notamment, le fameux satongé, un luth électrique de l’âge du recyclage, composé d’une boîte de conserve vide et d’un morceau de bois courbé, reliés entre eux par une corde de guitare. Ce nouvel album a reçu un très bon accueil en Grande-Bretagne.
Article de Franck Seuret de Faire Face - Photo DR
Staff Benda Bilili - "Bouger Le Monde" (new album preview)
Dianne Ashworth est la première personne au monde à voir des flashs de lumières et des ombres à l’aide d’un œil bioniqueimplanté derrière la rétine et qui reçoit des informations électroniques qui sont envoyées directement au cerveau, selon The Telegraph. Les recherches et les opérations chirurgicales sont menées en Australie. Le sujet de cette expérience est atteint de rétinite pigmentaire, une maladie génétique qui endommage la rétine.
Vers plus d’électrodes
Contrairement à l’œil développé par MIT (cf. « Un CPU pour rendre la vue aux aveugles »), le mécanisme australien ne remplace pas l’ensemble de l’oeil, mais attache des électrodes derrière la rétine. Madame Ashworth en a 24 et des prototypes en contenant 98 et 1024 sont en cours de développement. Plus il y en a et plus le signal envoyé au cerveau peut être complexe et plus les formes perçues seront élaborées.
C’est une étape importante pour la recherche dans ce domaine, car les données qui seront collectées avec la patiente permettront de plus facilement créer des signaux qui seront correctement interprétés par le cerveau. Pour l’instant, les signaux sont envoyés à l’aide d’une machine qui se branche derrière l’oreille de Madame Ashworth, mais les chercheurs pensent déjà à utiliser un capteur vidéo qui serait attaché à l’oeil.