• Le Défenseur des droits demande aux assureurs d’honorer la clause véhicule de remplacement de leurs assurés handicapés

    « C’est une belle victoire. » Laurent Labat a de quoi être satisfait.

    Le Défenseur des droits vient de rendre une décision en faveur de ce conducteur paraplégique, dans le combat qu’il mène, depuis 2006, contre les assureurs. Pour lui mais aussi pour toutes les autres personnes en situation de handicap conduisant une voiture aménagée. L’objet du litige : la clause véhicule de remplacement en cas de panne ou d’accident de la voiture assurée. « A chaque fois que j’ai voulu faire jouer cette garantie, qui figure dans mon contrat, mon assureur m’a répondu que ce n’était pas possible », explique-t-il. Lassé de se voir opposer une fin de non-recevoir, il a donc fini par saisir la Halde, en juin 2010, avec le soutien de la délégation APF des Hautes-Pyrénées.

     

    Un véhicule par département ?


    Presque deux ans plus tard, Laurent Labat a reçu un courrier du Défenseur des droits pour l’informer de sa décision n° MLD/2012-31. L’institution qui remplace la Halde souligne que « des mesures peuvent être mises en œuvre par les assureurs afin de prévenir les difficultés rencontrées par les assurés handicapés, en cas d’immobilisation de leur véhicule adapté, notamment : développer leur parc de véhicules aménagés standard, c'est-à-dire les véhicules avec boîte automatique et commandes au volant ; veiller, si nécessaire, à ce que soient proposées à leurs assurés des solutions alternatives, notamment la prise en charge des frais de transport justifiés par l’assuré. »


    Le Défenseur des droits a informé de ses recommandations les ministères concernés ainsi que les assureurs. Laurent Labat savoure mais reste méfiant : « Il faut voir s’ils vont organiser avec leurs prestataires de prêt de véhicule la mise à disposition d’au moins un véhicule adapté par département. »


    Article de Franck Seuret de Faire Face

  • Handicap: le conseil d'Etat confirme l'obligation d'accessibilité des transports

    Le conseil d'Etat a rejeté le recours de la communauté de communes du Pays Voironnais, dans l'Isère, qui souhaitait déroger à son obligation de rendre accessible l'ensemble de ses arrêts de bus aux personnes handicapées.


    En effet, cette dernière avait renoncé, dans son schéma directeur d'accessibilité, à aménager certains arrêts de ses transports en commun, situés en zone rurale et fréquentés « uniquement par quelques scolaires », au motif qu'ils présentaient un surcoût disproportionné au vu de leur "utilité réelle".


    Un motif jugé irrecevable par le conseil d'Etat, qui dans sa décision du 22 juin, rappelle qu'en vertu de la loi du 11 février 2005, « tous les équipements quels qu'ils soient doivent être rendus accessibles », à l'horizon 2015, « sauf à justifier d'obstacles techniques qui ne pourraient être surmontés ». Le conseil d'Etat a ainsi confirmé l'arrêt rendu par la cour administrative d'appel de Lyon qui avait été saisie par un habitant.

     

    « Nous prenons acte de cette décision, mais nous regrettons qu'il n'y ait pas eu une lecture plus pragmatique du dossier, a déploré Patricia Servage, directrice du service des transports de la communauté de communes. Certains arrêts se trouvent sur des routes de campagne et sont de toute façon inaccessibles en fauteuil roulant. Les aménager ne rime à rien.

     

    La collectivité avait prévu d'aménager un peu plus de 40 % de ses 1 300 points d'arrêts pour un coût d'environ 7 millions d'euros. Elle estime qu'équiper l'ensemble de son réseau lui coûterait 20 millions d'euros.

     

    VDC, selon l’Agence France Presse

  • Dans la peau d'un handicapé (vidéo)

     "Les séries du réel" nous mettent

    "dans la peau d'un handicapé"


    Documentaire en 4 épisodes diffusés du 29 février au 7 mars sur France 4.


    Des valides se mettent dans la peau d'un handicapé moteur et de circuler en fauteuil roulant (voirie, transport en commun, accès magasins, restaurants, boîtes de nuit, salles de spectacle...) et de filmer les réactions en caméra cachée.

     

    Série du réel crée par Olivier Hallé, réalisé par Stéphanie Pelletier


    En France, ils sont cinq millions de personnes touchées par le handicap, qui refusent désormais d’être tenues à l’écart et revendiquent l’égalité des droits dans tous les domaines de la vie quotidienne. Qu ’éprouve-t-on quand rien n’est prévu pour vous faciliter l’existence ?


    Ci-dessous les quatre épisodes.

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  • CICAT (Centre d’Information et de Conseil sur les Aides Techniques)

     Le CICAT s'adresse à des personnes  enfants ou adultes  en situation de handicap (moteur, sensoriel, polyhandicaps...), personnes âgées, familles ou accompagnateurs, ou encore professionnels de la santé ou du secteur social. Le CICAT propose une évaluation des incapacités de la personne dans son environnement, des informations et des documentations sur les aides techniques et le matériel permettant la compensation du handicap, des conseils sur le choix d'aides techniques, des aménagements de domicile ou le montage de dossiers de financement.

     

    Pour plus de détails, contacter Nadine LUBINEAU,

    Ergothérapeute au 05 61 14 79 79.


     G.I.R.P.E.H

    (Groupement Interprofessionnel Régional Promotion Emploi Personnes Handicapées)

     

    GIRPEH & C.I.C.A.T

    Rampe du Belvédère

    11 Boulevard des Récollets

    31078 TOULOUSE CEDEX 04


    Téléphone : 05 61 14 79 79

    Fax : 05 61 53 14 89

    Email : cicat.girpeh@wanadoo.fr

    cicat.girpehmip@orange.fr

     Site Internet : http://www.girpehtech.org/


     Plan d’accès au CICAT de Toulouse

     

    Vous pouvez télécharger la plaquette d'information "Cicat" 255 Ko

     

    Handicat, handicaps et aides techniques :

    Listes des cicats et mdph en France sur Handicat.com

  • Oscar Pistorius, sélectionné pour les Jeux olympiques de Londres

    Oscar Pistorius sera le premier athlète handicapé à participer à des Jeux olympiques. Le coureur, qui a été amputé au-dessous des genoux lorsqu’il avait onze mois, vient en effet d’être sélectionné par la Fédération d’athlétisme d’Afrique du Sud pour participer au relais 4x100 m ainsi qu’au 400 m individuel des Jeux olympiques de Londres, qui se dérouleront du 27 juillet au 11 août.


    Bataille judiciaire

    En 2008, quelques semaines avant les Jeux de Pékin, le Tribunal arbitral du sport (Tas) avait autorisé Oscar Pistorius à participer à des compétitions organisées par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF). Le Sud-Aafricain avait saisi cette juridiction pour contester la décision de l’IAAF de le lui interdire : elle estimait en effet que les lames de carbone avec lesquelles il court lui conféraient « un avantage ». Ce qu’avait réfuté le TAS. Mais Oscar Pistorius n’avait pas réalisé les minima nécessaires pour être qualifié pour les JO.

     

    Trois ans plus tard, en 2011, il avait par contre réussi à valider son ticket pour les Mondiaux d’athlétisme, qui se déroulaient à Daegu (Corée du Sud). Une première pour un athlète handisport. Il renouvelle donc cet exploit pour les Jeux olympiques.

    Il participera également aux Jeux paralympiques, du 29 août au 9 septembre, où il défendra ses trois titres sur 100 m, 200 m et 400 m.

     

    Article de Franck Seuret de Faire Face - Photo DR

     

     

    Résumé : Le sud-africain Oscar Pistorius, qui court grâce à des prothèses en carbone, s'est sélectionné pour les Jeux Olympiques de Londres. Il va courir avec les valides. Une première pour un athlète handisports.

     

    Source de la vidéo : jt_tf1_13h sélectionnée dans Actualité