« Le pilotage de la politique d’insertion professionnelle des personnes handicapées est déficient et il peine à assurer le respect du principe d’égalité d’accès au service public de l’emploi. »La Cour des comptes, qui dresse ce sombre constat
dansle référé qu’elle vient de rendre public, regrette, entre autres, que la répartition du public entre Pôle emploi et les Cap emploi n’aboutisse pas à orienter vers ce réseau spécialisé dans le suivi des personnes handicapées les demandeurs d’emploi qui auraient le plus besoin d’un accompagnement renforcé.
C’est une décision importantequ’a rendu, le 22 juin, le Conseil d’Etaten vue de l’objectif d’une France accessible. La plus haute juridiction administrative a estimé qu’une collectivité territoriale ne pouvait arguer d’un«coût global trop élevé » pour ne pas rendre accessible ses réseaux de transport. Mais qu’elle devait justifier «au cas par cas »,sa décision de ne pas aménager tel ou tel arrêt de bus, par exemple, en raison« d'un obstacle de nature technique impossible à surmonterou qui ne pourrait être surmonté qu'au prixd'aménagements spéciaux d'un coût manifestement hors de proportion avec le coût habituellement supporté pour rendre accessible» ce type d’ouvrage. « Cette décision va être publiéeau recueil Lebon, qui diffuse les décisions du Conseil d’Etat appelées à faire jurisprudence », se félicite Nicolas Mérille, conseiller national à l’APF.
1 000 arrêts de bus inaccessibles
A l’origine de cette affaire, il y a un usager, Olivier Bouret, qui avait attaqué, en 2008, la délibération de la Communauté d’agglomération du pays Voironnais (Isère), approuvant le schéma directeur d’accessibilité du réseau de transports publics. Ce schéma prévoyait l’aménagement d’ici 2015 -l’échéance fixée par la loi de février 2005 pour rendre accessible bâtiments recevant du public et moyens de transport- de seulement 42,5 % des points d'arrêts des lignes régulières. Plus de 1 000 arrêts devaient donc rester inaccessibles « au motif que l'aménagement de l'ensemble du réseau aurait un coût global trop élevé ». Mais la Communauté ne démontrait pas, pour chaque point d’arrêt, qu’il existait des « obstacles techniques impossibles à surmonter, sauf à procéder à des aménagements d'un coût manifestement disproportionné » qui auraient justifié ces dérogations. Son schéma ne respecte donc pas les termes de la loi. Copie à revoir...
À l'issue d'une saison sans défaite, l'équipe des Diables cadurciens a terrassé les Dragons catalans(champions de France sortants)lors de la finale du championnat de France Élitequi a eu lieu à Albi, le 9 juin. Si, tout au long de l'année, les Diables ont rempli le Palais des sports de Cahors, ils comptent cette fois embouteiller le boulevard Gambetta à l'occasion de la réception officielle à la mairie. Alors, rendez-vous place Mitterrand, samedi 23 juin, à 10 h 30, pour acclamer les joueurs et découvrir le bouclier du champion.
C'EST INOUBLIABLE !
Source article : La Dépêche du Midi
Les Diables cadurciens championnat de France Élite, la mascotte et le bouclier (photo QB46)
Si vous suivez l’actualité de la robotique liée au handicap sur Handimobility, le robot d’assistance musculaire HAL ne vous est pas inconnu (Lire ICI). L’information vient de nous parvenir, la firme Cyberdyne a bel et bien lancé la production deHALfaisant passer ainsi les jambes robotisées d’un stade de projet à celui deréalité.
L’usine produira environ 500 robots d’assistance musculaire chaque année.
HAL sera destiné au domaine civil, il pourra être acquis par des particuliersmais surtout également par le personnel médical ou d’assistance à la personne qui auront ainsi la possibilité de manipuler plus facilement lespersonnes handicapées. Le professeur Yoshiyuki Sankaiqui est à l’origine du projet HAL, fondateur et PDG deCyberdyne a déclaré qu’il refuse tout emploi à des fins militaires.
Le robot d’assistance musculaire HAL ne se limitera toutefois pas qu’au domaine médical, c’est ainsi que le promoteur immobilier Daiwa House étudie la possibilité d’utiliser ces jambes robotiques artificielles sur les chantiers de construction où les travailleurs doivent porter des charges importantes.
L’IWA ou Independent Wheelchair Assist est un dispositif de que l’on pourrait décrire comme le Segway pour les personnes à mobilité réduite. L’appareil est muni de deux roues et d’un manche de conduite, exactement comme le transporteur personnel gyroscopique. Seulement, sa base est plus large et le manche plus court.
IWA dispose d’une autonomie équivalente à celle des fauteuils roulants électrique. Pour l’utiliser, l’individu doit d’abord accrocher IWA devant sa fauteuil roulante à l’aide d’un support spécial. Il suffit ensuite de le conduire comme un Segway ordinaire tout en étant assis.
IWA a été présenté au James Dyson Award. Si l’IWA est récompensé, sa commercialisation devrait suivre et son prix avoisinera les 3.400 dollars.