Bernard Cazeneuve et Myriam El Khomri donnent jeudi 12 janvier le coup d’envoi au compte personnel d’activité.
Critiquée dans ses modalités, la mesure s’avère consensuelle dans son principe. Mode d’emploi de ce qui pourrait être à terme une petite révolution.
Embryonnaire pour les uns, coquille vide pour d’autres, réforme majeure pour d’autres encore… le « compte personnel d’activité » (CPA) divise, même si tout le monde est d’accord sur sa philosophie.
L’idée de ce dispositif de la loi travail, qui devient opérationnel jeudi 12 janvier, repose en effet sur trois constats : le modèle de l’emploi salarié à vie dans la même entreprise s’efface au profit de parcours plus heurtés, où alternent périodes de travail et de chômage ; être en mesure de se former tout au long de sa vie professionnelle est le meilleur moyen d’amortir les accidents de parcours ; insuffler un peu d’air dans la vie professionnelle en rendant par exemple possible l’alternance de périodes d’intense ou de faible activité – est une aspiration grandissante.