Alors que se tient le salon Urbaccess, la question des normes d’accessibilité dans les établissements recevant du public et dans les bâtiments d’habitation neufs continue d’agiter les débats : faut-il moins de normes, des normes plus simples, des normes plus strictes ? Et si la réponse était finalement : les mêmes normes pour le confort de tous ?
© Jean-Yves Prodel - Un même espace peut-être conçu pour être utilisé confortablement à la fois par une personne valide et par une personne en fauteuil
Dans les 50 premières mesures de simplification des normes de constructions présentées en juin 2014 et destinées à relancer le secteur en faisant notamment baisser le coût des ouvrages, pas moins de 17 relevaient du domaine de l’accessibilité (voir encadré). Près d’une sur trois.
En effet à en croire des professionnels de l’immobilier tels Henri Buzy-Casaux, président de l’Institut du Management des Services Immobiliers : « La norme relative aux handicapés constitue un handicap insupportable pour la construction », estime cet ancien responsable de la FNAIM dans une tribune sur le site Capital.fr. « Elle contribue de façon majeure à empêcher les promoteurs de produire à des prix accessibles au plus grand nombre de ménages. L’accessibilité technique généralisée a fini par mettre à bas l’accessibilité économique de l’offre » conclut-il. L’augmentation des surfaces nécessaires pour rendre accessible un logement aux personnes à mobilité réduite serait selon lui de 7 à 10 % et entraînerait donc un surcoût qui pourrait se monter à 7 %.
Pour lire la note entièrement d'Adrien Pouthier - LE MONITEUR.FR,
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