Blog APF - Page 214

  • L’hospitalisation à domicile étendue aux établissements accueillant des personnes handicapées

    hopîtal,hospitalisation,soins,santé,établissementsLes rapports ne restent pas toujours lettre morte…

    Un décret autorisant l’intervention des établissements d’hospitalisation à domicile dans les établissements accueillant des personnes handicapées est paru au Journal officiel le 6 septembre. C’était l’une des principales propositions qu’avait formulées Christian Jacob, dans son rapport sur l’accompagnement dans leurs besoins de soins des personnes touchées par un handicap sévère. Elles « ont besoin en permanence, au-delà du soin, d’un accompagnement qui s’organise dans leur vie,écrivait le président de l'association Handidactique- I=MC2.Tout séjour hospitalier provoque une rupture de cet accompagnement car le milieu hospitalier n’est pas organisé pour cela.»


    Comité de suivi



    A la remise du rapport, en février 2011, Nora Berra, la secrétaire d’État chargée de la Santé, avait déclaré qu’elle allaitétendre l’hospitalisation à domicile, déjà autorisée depuis 2007 dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, aux établissements médicaux-sociaux. Objectif : réduire la durée d’hospitalisation nécessaire, voire même l’éviter, dans certains cas.Dix-huit mois plus tard, l’engagement a été tenu.

     

    Un second décret impose aux établissements concernés l’obligation de passer convention préalablement à toute prise en charge conjointe. Une circulaire précisera prochainement « les éléments destinés à favoriser le partenariat et fixera les conditions d’évaluation du dispositif ». Un comité de suivi devrait être créé.

     


    Article de Franck Seuret de Faire Face – Photo DR

  • L'Ordre des architectes et les associations représentatives de personnes handicapées signent une charte commune pour faire avancer l'accessibilité

    accessibilité,conception universelle,ordre des architectes,charte,signatureL'accessibilité et la conception universelle* constituent des enjeux fondamentaux pour la société. Mais sept ans après la promulgation de la loi handicap de 2005, force est de constater que ceux dont la mission est de construire ont toujours des difficultés à s'approprier textes législatifs et réglementaires. C'est pourquoi depuis plusieurs mois associations représentatives de personnes en situation de handicap et Ordre des architectes travaillent ensemble pour faire avancer l'accessibilité. Hier soir, à Paris, ils ont souhaité concrétiser leur partenariat en signant, pour un an, une charte pour la conception universelle et l'accès à tout pour tous.

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  • Le Défenseur des Droits met en ligne un "questions-réponses" sur l'accès à l'emploi des personnes handicapées dans le secteur privé

    Qu’est-ce qu’une discrimination directe ? Indirecte ? Quelle est la différence entre handicap et inaptitude ? Que signifie la notion d’aménagement raisonnable ? Un employeur peut-il choisir en priorité une personne handicapée lors d’un recrutement ? Autant de questions que peuvent se poser les entreprises, les personnes en situation de handicap elles-mêmes et tous les intermédiaires de l’emploi.


    Pour répondre à leurs interrogations et les aider à clarifier les concepts juridiques applicables en la matière, le Défenseur des Droits

    vient de mettre en ligne un document sous forme de questions-réponses qui porte sur "l'accès à l'emploi des personnes handicapées dans le secteur privé".

    Organisé en 11 chapitres, de la discrimination à l’interdiction de réserver des emplois en passant par la rédaction des offres ou l’obligation d’emploi, rien n’a été laissé de côté. Un outil qui entend bien favoriser l'accès des personnes handicapées au monde du travail, tout en prévenant les discriminations auxquelles elles sont exposées.


    Elaboré grâce au travail commun entre l’Agefiph, Pôle Emploi et deux associations de personnes handicapées, l’Association des Paralysés de France et l’Unapei, sous la houlette du Défenseur des Droits, il s’accompagne d’une foire aux questions.


    Article de Valérie Di Chiappari de Faire Face

  • Places handicapées : mieux vaut avoir la bonne carte

     La carte européenne de stationnement


    remplace les MACARONS GIC et GIG


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    Malgré son authentique macaron à "durée de validité illimitée", Martine Merrant a écopé d’une amende de 135 € pour stationnement gênant… sur une place handicapés. Il lui a fallu six mois pour parvenir à faire invalider le PV auprès de la justice.


    En fauteuil depuis vingt ans à la suite d’une rupture d’anévrisme, Martine Merrant possède un macaron à titre permanent pour se garer sur les places réservées aux personnes handicapées. Le 4 février dernier pourtant, sur le parking du Leclerc de Vernon (Eure), elle et son mari, Ralph, découvrent une contredanse de 135 € sur leur pare-brise. Motif invoqué sur le PV : "carte non conforme". Leur sang ne fait qu’un tour et ils se rendent derechef à la police municipale de la commune. « C’est là qu’on nous a dit qu’il y avait de nouvelles cartes, que la nôtre n’était plus valable malgré sa mention "durée de validité illimitée". Personne ne nous avait prévenu ! », peste toujours Ralph.

     

    De fait, un décret du 30 décembre 2005 stipule que les automobilistes en possession d’un macaron "grand invalide civil" ou "grand invalide de guerre" à titre permanent doivent demander leur remplacement par une carte européenne de stationnement et ce, dans les cinq ans. Les retardataires peuvent toujours effectuer les démarches nécessaires auprès de la Maison départementale des personnes handicapées. Ce que s’empressent de faire les Merrant : « À la MDPH, on a reconnu qu’effectivement, l’information n’était peut-être pas passée ! Mais on nous a assuré que, dès réception de la nouvelle carte, l’amende serait retirée. »


    Las ! La police municipale ne veut rien entendre, pas plus que la police nationale, et le maire de Vernon ne répond pas à la demande d’intervention que lui adresse le couple. Sûrs de ne « rien avoir à se reprocher », Ralph et Martine obtiendront finalement gain de cause auprès de la justice de proximité : le 31 juillet, le juge d’Évreux a invalidé l’amende en reconnaissant leur bonne foi. Et de souligner que la police municipale aurait pu « se montrer plus indulgente ». C’est le moins qu’on puisse dire…


    Article d'Aurélia Sevestre de Faire Face


    Voir article sur ce blog : MACARON GIC-GIG

  • Un fauteuil roulant pour décoller… sous l’eau

    Performance sportive ou artistique ? Ce qu’arrive à faire Sue Austin sous l’eau, tout en étant assise dans son fauteuil roulant, s’inscrit visiblement entre les deux. Pour cette jeune anglaise, « être dans l’élément liquide me remplit de joie. C’est comme si je me déplaçais dans une autre dimension ». Quand on la découvre en action, impossible de douter de la sincérité de ses propos.


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