Blog APF - Page 217

  • La ministre des Personnes handicapées a présenté ses priorités d'action aux associations

    C’était son premier grand rendez-vous avec les associations de personnes handicapées. Marie-Arlette Carlotti est intervenue lors de la réunion permanente et plénière du Conseil national consultatif des personnes handicapées, le 11 juillet. La ministre déléguée aux personnes handicapées y a présenté ses priorités. A commencer par l’école. Elle a rappelé que 1 500 auxiliaires de vie scolaire allaient être recrutés ; que le chantier de la formation des AVS et de la pérennisation de leur contrat allait démarrer dès la rentrée ; qu’elle venait de signer

    le décret définissant l’aide individuelle et l’aide mutualisée

     

    Pas d'annonces concrètes


    Sa deuxième priorité sera l’accès et le maintien dans l’emploi. Elle veillera, entre autres, au pilotage de la politique de l’emploi,

    que la cour des comptes avait jugé déficiente, avec la préparation de la signature de la convention pluriannuelle d’objectifs et de moyens, prévue pour 2013,entre Pôle emploi, l’Agefiph, le FIPHFP et la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.


    Troisième priorité : l’accessibilité. L’engagement pris par François Hollande de créer une agence nationale de l’accessibilité universelle sera tenu. Reste à en définir les contours, qui feront l’objet de discussions avec les associations.


    Elle a par ailleurs fait part de son intention d’améliorer l’accès aux soins, grâce notamment à une meilleure coordination entre les établissements sociaux et médico-sociaux et le secteur sanitaire, ainsi que le dispositif de compensation de la perte d’autonomie.


    La trame de son discours, qui n'a pas été rendu public, était similaire à

    celui prononcé le 22 juin, lors du congrès de la Fnath. « Si elle n’a pas fait d’annonces concrètes lors de cette réunion, elle s’est montrée déterminée à accorder une large place à la concertation avec les associations », commente l’Association des paralysés de France. Marie-Arlette Carlotti devrait recevoir, durant la semaine du 16 au 20 juillet, les deux sénatrices qui ont élaboré


    le rapport sur l’application de la loi de février 2005.


    Article de Franck Seuret de Faire Face

  • Mettre des mots sur une pensée...

    L'IEM APF La Buissionniere a remporté un prix ADPS, grâce auquel il pourra faire l'acquisition d'appareils d'aide à la communication Tobii et Vantage.

    A cette occasion, ADPS a réalisé dans l'établissement ce superbe reportage, avec rencontre d'utilisateurs, interview de parents, de professionnels, et présentation de l'apport de ces appareils de haute technologies auprès des enfants de l'établissement


     


    Source: Le blog des personnes en difficulté d'élocution

  • Oscar Pistorius, sélectionné pour les Jeux olympiques de Londres

    Oscar Pistorius sera le premier athlète handicapé à participer à des Jeux olympiques. Le coureur, qui a été amputé au-dessous des genoux lorsqu’il avait onze mois, vient en effet d’être sélectionné par la Fédération d’athlétisme d’Afrique du Sud pour participer au relais 4x100 m ainsi qu’au 400 m individuel des Jeux olympiques de Londres, qui se dérouleront du 27 juillet au 11 août.


    Bataille judiciaire

    En 2008, quelques semaines avant les Jeux de Pékin, le Tribunal arbitral du sport (Tas) avait autorisé Oscar Pistorius à participer à des compétitions organisées par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF). Le Sud-Aafricain avait saisi cette juridiction pour contester la décision de l’IAAF de le lui interdire : elle estimait en effet que les lames de carbone avec lesquelles il court lui conféraient « un avantage ». Ce qu’avait réfuté le TAS. Mais Oscar Pistorius n’avait pas réalisé les minima nécessaires pour être qualifié pour les JO.

     

    Trois ans plus tard, en 2011, il avait par contre réussi à valider son ticket pour les Mondiaux d’athlétisme, qui se déroulaient à Daegu (Corée du Sud). Une première pour un athlète handisport. Il renouvelle donc cet exploit pour les Jeux olympiques.

    Il participera également aux Jeux paralympiques, du 29 août au 9 septembre, où il défendra ses trois titres sur 100 m, 200 m et 400 m.

     

    Article de Franck Seuret de Faire Face - Photo DR

     

     

    Résumé : Le sud-africain Oscar Pistorius, qui court grâce à des prothèses en carbone, s'est sélectionné pour les Jeux Olympiques de Londres. Il va courir avec les valides. Une première pour un athlète handisports.

     

    Source de la vidéo : jt_tf1_13h sélectionnée dans Actualité

  • La géologie à la rescousse pour lutter contre l’ostéoporose

    L'ostéoporose consiste en une perte progressive de la matière osseuse, délicate à évaluer. À l'heure actuelle, il n'y a pas beaucoup de moyens de détecter un déficit de matière osseuse aux premiers stades de la maladie, sans un examen de type scanner ou radio.

     

    Par conséquent, elle ne sera souvent détectée chez les personnes qui peuvent en souffrir patients fragiles ou âgés que trop tard, par exemple, lorsqu’une douleur se manifeste ou lors d’une chute qui entraîne une fracture.

     

    Pour dépasser ce problème de diagnostic, des chercheurs américains ont eu l’idée d’emprunter à la géologie une technique utilisée pour l’étude fine de la constitution des roches. Ils ont en quelque sorte "détourné" son application première pour s’en servir à mesurer, non pas les atomes d’une structure minérale, mais le calcium, constituant de nos os. Lorsque l’ostéoporose se produit, ce calcium (plus précisément ses isotopes, c'est-à-dire les atomes ayant un noyau avec un nombre de protons identique mais un nombre de neutrons différent), se retrouve alors dans les urines sous forme de traces.

    Le principe consiste donc à mesurer à travers un test urinaire, les quantités d’isotopes du calcium, dont la teneur variera selon la perte de masse osseuse.

     

    Une étude financée par la Nasa

     

    Ces travaux ont été subventionnés par la Nasa, l'agence spatiale américaine. La raison ? Dans l'espace, en dehors de la contrainte de la pesanteur, les astronautes sont souvent affectés par une diminution difficile à détecter de leur masse osseuse. C'est un problème important qui complique les projets de voyages spatiaux lointains, vers Mars notamment.

     

    Des tests ont été réalisés par les scientifiques de la Nasa sur une dizaine de volontaires, à qui on a demandé de rester allongés pendant 30 jours, une situation sans effort qui entraîne rapidement une perte de matière osseuse. L'analyse isotopique a été assez fine pour montrer des signes de pertes osseuses au bout seulement de dix jours d'alitement.

     

    Les prochaines étapes des recherches vont viser maintenant à étalonner la technique sur des patients souffrant de maladies des os, comme l'ostéoporose ou certains cancers des os. Comme le souligne le professeur Ariel Anbar, principal auteur de l'étude parue dans les comptes-rendus de l'Académie des sciences américaine (PNAS),

    « si nous pouvions, chez les patients à haut risque, détecter plus tôt grâce à une analyse urinaire ou sanguine, toute perte de masse osseuse avant qu’elle ne soit trop importante, cela améliorerait nettement leur traitement ».

     

    Article d'O. Clot-Faybesse de Faire Face - Photo Inserm/Patrice Latron

  • Le Conseil d’Etat rappelle que toute dérogation à la mise en accessibilité doit être justifiée

    C’est une décision importante qu’a rendu, le 22 juin, le Conseil d’Etat en vue de l’objectif d’une France accessible. La plus haute juridiction administrative a estimé qu’une collectivité territoriale ne pouvait arguer d’un «coût global trop élevé » pour ne pas rendre accessible ses réseaux de transport. Mais qu’elle devait justifier « au cas par cas », sa décision de ne pas aménager tel ou tel arrêt de bus, par exemple, en raison « d'un obstacle de nature technique impossible à surmonter ou qui ne pourrait être surmonté qu'au prix d'aménagements spéciaux d'un coût manifestement hors de proportion avec le coût habituellement supporté pour rendre accessible» ce type d’ouvrage. « Cette décision va être publiée au recueil Lebon, qui diffuse les décisions du Conseil d’Etat appelées à faire jurisprudence », se félicite Nicolas Mérille, conseiller national à l’APF.

     

    1 000 arrêts de bus inaccessibles

     

     

    A l’origine de cette affaire, il y a un usager, Olivier Bouret, qui avait attaqué, en 2008, la délibération de la Communauté d’agglomération du pays Voironnais (Isère), approuvant le schéma directeur d’accessibilité du réseau de transports publics. Ce schéma prévoyait l’aménagement d’ici 2015 -l’échéance fixée par la loi de février 2005 pour rendre accessible bâtiments recevant du public et moyens de transport- de seulement 42,5 % des points d'arrêts des lignes régulières. Plus de 1 000 arrêts devaient donc rester inaccessibles « au motif que l'aménagement de l'ensemble du réseau aurait un coût global trop élevé ». Mais la Communauté ne démontrait pas, pour chaque point d’arrêt, qu’il existait des « obstacles techniques impossibles à surmonter, sauf à procéder à des aménagements d'un coût manifestement disproportionné » qui auraient justifié ces dérogations. Son schéma ne respecte donc pas les termes de la loi. Copie à revoir...

     

    Article de Franck Seuret  de Faire Face