Les parents de Léo cherchent à améliorer le quotidien de leur fils. Un garçon de 6 ans, lourdement handicapé. Nombreuses sont ces familles qui en appellent à la solidarité car les dépenses pour des soins ou du matériel spécifiques sont importantes.
Association à but non lucratif oeuvrant pour les droits des personnes en situation de handicap
Les parents de Léo cherchent à améliorer le quotidien de leur fils. Un garçon de 6 ans, lourdement handicapé. Nombreuses sont ces familles qui en appellent à la solidarité car les dépenses pour des soins ou du matériel spécifiques sont importantes.
Badia Allard : « Le manque d'argent, c'est l'isolement total. Et quand vous avez une différence, c'est encore pire. On ne peut pas exister avec 800 €. » © Franck Seuret
Pour lire la note entière de Franck Seuret de Faire Face,
La vie en couple reste encore inaccessible pour un grand nombre de personnes handicapées, et pour cause, le mode de calcul de l'AAH (l'allocation aux adultes handicapés) induit une situation de dépendance vis-à-vis de leur partenaire, les dissuadant de vivre sous le même toit, de se pacser ou a fortiori de se marier.
En effet, les revenus du conjoint, du concubin ou du pacsé sont pris en compte pour déterminer le droit à percevoir l'AAH. Si ces derniers sont supérieurs à 1112€ par mois, l'AAH du bénéficiaire diminue, et dès lors qu'ils dépassent 2246€, il ne perçoit plus aucun centime d'AAH. Cette situation fait porter toute la responsabilité financière sur le seul partenaire en mesure de travailler, condamnant son conjoint handicapé à une totale dépendance à son égard et le couple à une grande précarité.