Le collectif ALERTE - dont l'APF fait partie - dresse aujourd’hui le bilan de trois années d’application du plan de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale.
Tandis que la pauvreté monétaire augmente, à hauteur de 8, 6 millions de personnes en 2014 (dernière année connue), soit 14,2 % de la population de la France, le plan de lutte contre la pauvreté, lancé en 2013, n’a pas permis de stopper la hausse de la pauvreté mais l’a sans doute fortement ralentie. Ce plan sert d’amortisseur social à la crise économique pour les plus fragiles.
Au total, comme les deux premières années, le plan est globalement respecté par le Gouvernement. ALERTE salue ces avancées interministérielles. Mais demeurent des insuffisances et des retards.
Le Gouvernement doit lutter plus franchement contre le non recours. Certes cela a un coût mais il est inacceptable qu’on puisse créer une mesure aussi importante que la prime d’activité en se contentant d’atteindre un bénéficiaire sur deux. Il y a là une rupture de l’égalité devant la loi, entre des personnes bien informées et celles les plus en difficulté qui ne feront pas jouer leur droit par ignorance ou manque d’accompagnement. ALERTE demande que la cible de la prime d’activité soit significativement relevée.