• Rodez. Le cheval va devenir un moyen de lutter contre le handicap

    Jeudi, le haras de Rodez servira de cadre à une journée de découverte du cheval organisée pour les personnes en situation de handicap, qu'il soit moteur ou mental./ Photo DDM.


    Jeudi, le haras national de Rodez servira de cadre à une journée de découverte du cheval organisée pour les personnes en situation de handicap, qu'il soit moteur ou mental./ Photo DDM.


    Ce jeudi 3 octobre, le comité départemental d’équitation et l’institut français du cheval et de l’équitation organiseront, dans l’enceinte du haras national, une journée de découverte du cheval. Dès 10 heures, des personnes en situation de handicap moteur et/ou mental pourront participer à divers ateliers autour de la pratique de l’équitation. Le tout, bien évidemment, sous la houlette d’enseignants diplômés d’État et formés à l’accompagnement de ce public.

     

     L’opération, qui se déroulera de 10 heures à 12 heures et de 13 h 30 à 15 h 30, s’achèvera par un spectacle équestre présenté par Jean-Claude Adelin, artiste en résidence de création depuis plus d’un an au haras.

     

     Les différents ateliers proposés jeudi seront le pansage (éveil sensoriel en prenant soin de l’autre), la voltige (éveil psychomoteur sur cheval-d’arçons et sur cheval en mouvement), un baptême à cheval (initiation à la conduite montée) avec du matériel adapté, un baptême en attelage (initiation à la conduite attelée avec voiture hippomobile, adaptée aux fauteuils roulants, attelée à un trait breton), une initiation à la conduite en main (découvrir la communication non verbale dans un face-à-face avec un cheval tenu en longe), et une initiation au pony-game (plaisir de jouer en équipe monté sur un poney pour développer socialisation et autonomie).

     

     De quoi permettre à tous les participants de passer une bonne journée.


    Source : La Dépêche du Midi

  • Cinéma : Sur le chemin de l’école de Pascal Plisson

    Un magnifique documentaire sur la conquête du savoir


    sur le chemin de lecole.jpgÀ cœur vaillant, rien d’impossible. Celui de Samuel, 13 ans, palpite d’un incroyable désir d’apprendre. Handicapé suite à une naissance prématurée, ce jeune garçon au visage fendu d’un immense sourire vit dans un village de pêcheurs au sud de l’Inde, au bord de la mer du Bengale. Avec Jackson, Zahira et Carlito, Samuel est l’un des quatre enfants dont l’histoire constitue le cœur du documentaire de Pascal Plisson.


    Sur le Chemin de l’école, sur les écrans le 25 septembre, débute par ce constat. « On oublie trop souvent que l’école est une chance. Dans certaines régions du monde, le chemin de l’école est un parcours du combattant et le savoir est une conquête. » C’est ce qu’a choisi de montrer Pascal Plisson en suivant ces quatre petits héros du quotidien qui trimballent dans leurs cartables leurs rêves et leurs espoirs.

     

     

    Pour lire la note entièrement de Claudine Colozzi de Faire Face, veuillez cliquer ici

  • Accessibilité en Europe : quelle réalité sur le terrain ?

    Du 9 au 17 septembre 2013, Marie Vampouille et David Bourgeon, deux bénévoles à mobilité réduite de l’association Jaccede.com et leurs accompagnatrices (photo ci-contre), ont sillonné cinq grandes villes européennes et rencontré vingt organisations et associations locales. Objectifs ? Défendre la cause de l’accessibilité et identifier les bonnes pratiques sur le terrain.  

     

    Le bilan du voyage est positif pour les quatre eurotrotters. « Nous avons rencontré plusieurs associations qui souhaitent reprendre le concept de la Journée de l’accessibilité qui a lieu le 26 octobre en France. Elles projettent d’organiser localement de telles opérations pour la sensibilisation et le recueil de données, directement sur Jaccede mobile ou sur les applications déjà existantes. »

     

    Pour lire la note entièrement de Katia Rouff de Faire Face , veuillez cliquer ici

  • Un nouvel exosquelette permet aux personnes paraplégiques de remarcher presque normalement

    Si les fauteuils roulants permettent aux personnes handicapées de mieux se déplacer au fil du temps, cela ne compense pas la perte de l’usage de leurs jambes. Mais grâce à cette combinaison exosquelette, les personnes atteintes de paraplégie pourront à nouveau marcher, presque aussi naturellement qu’avant !


    Il s’appelle Ekso et a été conçu par des chercheurs de l’Université de Californie ainsi que par Ekso Bionics, une entreprise californienne spécialisée dans les exosquelettes. Entièrement pensé pour un usage médical, cet exosquelette pourra permettre aux personnes handicapées motrices comme les paralysées et paraplégiques de remarcher. Ekso est une invention en prêt-à-porter qui peut convenir à la plupart des personnes qui ne peuvent plus marcher sur leurs deux jambes.


    Il permet ainsi aux patients de se maintenir debout (avec l’aide de béquilles) pendant plusieurs minutes, de marcher ou de rester en position assise. Ekso est en plus très facile à utiliser puisqu’il suffit d’enfiler l’appareil et de s’attacher grâce à des bandes « scratch » pour être opérationnel. La firme se vante d’avoir un système qui permet aux personnes de passer d’un fauteuil roulant à l’exosquelette en seulement cinq minutes ! Il fonctionne grâce à la force des utilisateurs et surtout à un capteur de mouvements. Celui-ci analyse les gestes de la personne afin d’anticiper ses mouvements et de réagir en conséquence pour l’aider à se déplacer.

     

     

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  • Cahors. Deux karts conçus pour le handicap

    François Grau au volant du kart a participé au challenge./Photo DDM. M.M.

    François Grau au volant du kart a participé au challenge./Photo DDM. M.M.


    Deux karts pour les personnes à mobilité réduite grossissent le parc du circuit de Cahors le Karthors. Hier, François Grau est la première personne handicapée à avoir pris part à une course.

     

    Les engins vrombissent. Les participants à la course se chauffent, petit tour de piste avant le départ. «Ce matin, nous avons un challenge international. C’est championnat organisé par Sodi Kart. Chaque piste de karting organise ce championnat. Tout au long de l’année, on marque des points pour concourir», indique Didier Descholmester, directeur du circuit. Parmi les candidats, François Grau. Cet ancien motard de la gendarmerie victime d’un accident est aujourd’hui dans un fauteuil roulant. «Nous avons fait concevoir par Damien Laporte deux karts pour les personnes à mobilité réduite. Ils sont équipés de palettes au volant pour le frein et l’accélérateur. On en aura un troisième à l’horizon 2014», poursuit Didier Descholmester. La course est terminée. François Grau est tout sourire.


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