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Spot du Groupe Démosthène, de l'APF de Loire-Atlantique.Le Groupe Démosthène, en référence au célèbre orateur grec, s'adresse à ceux qui ont des difficultés d'élocution et à ceux qui veulent plus aisément communiquer avec eux en dépit de ce handicap.
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La géologie à la rescousse pour lutter contre l’ostéoporose
L'ostéoporose consiste en une perte progressive de la matière osseuse, délicate à évaluer. À l'heure actuelle, il n'y a pas beaucoup de moyens de détecter un déficit de matière osseuse aux premiers stades de la maladie, sans un examen de type scanner ou radio.
Par conséquent, elle ne sera souvent détectée chez les personnes qui peuvent en souffrir patients fragiles ou âgés que trop tard, par exemple, lorsqu’une douleur se manifeste ou lors d’une chute qui entraîne une fracture.
Pour dépasser ce problème de diagnostic, des chercheurs américains ont eu l’idée d’emprunter à la géologie une technique utilisée pour l’étude fine de la constitution des roches. Ils ont en quelque sorte "détourné" son application première pour s’en servir à mesurer, non pas les atomes d’une structure minérale, mais le calcium, constituant de nos os. Lorsque l’ostéoporose se produit, ce calcium (plus précisément ses isotopes, c'est-à-dire les atomes ayant un noyau avec un nombre de protons identique mais un nombre de neutrons différent), se retrouve alors dans les urines sous forme de traces.
Le principe consiste donc à mesurer à travers un test urinaire, les quantités d’isotopes du calcium, dont la teneur variera selon la perte de masse osseuse.
Une étude financée par la Nasa
Ces travaux ont été subventionnés par la Nasa, l'agence spatiale américaine. La raison ? Dans l'espace, en dehors de la contrainte de la pesanteur, les astronautes sont souvent affectés par une diminution difficile à détecter de leur masse osseuse. C'est un problème important qui complique les projets de voyages spatiaux lointains, vers Mars notamment.
Des tests ont été réalisés par les scientifiques de la Nasa sur une dizaine de volontaires, à qui on a demandé de rester allongés pendant 30 jours, une situation sans effort qui entraîne rapidement une perte de matière osseuse. L'analyse isotopique a été assez fine pour montrer des signes de pertes osseuses au bout seulement de dix jours d'alitement.
Les prochaines étapes des recherches vont viser maintenant à étalonner la technique sur des patients souffrant de maladies des os, comme l'ostéoporose ou certains cancers des os. Comme le souligne le professeur Ariel Anbar, principal auteur de l'étude parue dans les comptes-rendus de l'Académie des sciences américaine (PNAS),
« si nous pouvions, chez les patients à haut risque, détecter plus tôt grâce à une analyse urinaire ou sanguine, toute perte de masse osseuse avant qu’elle ne soit trop importante, cela améliorerait nettement leur traitement ».
Article d'O. Clot-Faybesse de Faire Face - Photo Inserm/Patrice Latron
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LE GUIDE 2012 DES PAPAS BRICOLEURS ET MAMANS ASTUCIEUSES
Depuis bientôt 15 ans, le concours des Papas Bricoleurs et Mamans Astucieuses, parrainé par Handicap International et Leroy Merlin, met en lumière de bonnes idées et en permet le partage. Déjà plus de 300 inventions publiées et près de 50 primées !
Dans l’édition 2012 du guide, vous trouverez des créations originales destinées, avec peu de moyens, à améliorer le quotidien des personnes handicapées ; que ce soit pour les aider à se déplacer ou à s’amuser.
REMISE DES PRIX DE LA 15EME EDITION AU MUSEE DES ARTS ET METIERS
Ce guide annuel est disponible gratuitement
sur simple demande dans les magasins Leroy Merlin et à Handicap International au 04.72.84.26.86 ou papasbricoleurs@handicap-international.org.
Découvrez les 20 lauréats en téléchargeant le livret 2012 ici
Retrouvez les vidéos des lauréats sur Handicap International
Retrouvez les vidéos des anciens lauréats dans la rubrique
Source : Handicap International et Déclic -
Cour des comptes : le pilotage de la politique d'insertion des demandeurs d'emploi handicapés est « déficient »
« Le pilotage de la politique d’insertion professionnelle des personnes handicapées est déficient et il peine à assurer le respect du principe d’égalité d’accès au service public de l’emploi. » La Cour des comptes, qui dresse ce sombre constat
dans le référé qu’elle vient de rendre public, regrette, entre autres, que la répartition du public entre Pôle emploi et les Cap emploi n’aboutisse pas à orienter vers ce réseau spécialisé dans le suivi des personnes handicapées les demandeurs d’emploi qui auraient le plus besoin d’un accompagnement renforcé.
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Le Conseil d’Etat rappelle que toute dérogation à la mise en accessibilité doit être justifiée
C’est une décision importante qu’a rendu, le 22 juin, le Conseil d’Etat en vue de l’objectif d’une France accessible. La plus haute juridiction administrative a estimé qu’une collectivité territoriale ne pouvait arguer d’un «coût global trop élevé » pour ne pas rendre accessible ses réseaux de transport. Mais qu’elle devait justifier « au cas par cas », sa décision de ne pas aménager tel ou tel arrêt de bus, par exemple, en raison « d'un obstacle de nature technique impossible à surmonter ou qui ne pourrait être surmonté qu'au prix d'aménagements spéciaux d'un coût manifestement hors de proportion avec le coût habituellement supporté pour rendre accessible» ce type d’ouvrage. « Cette décision va être publiée au recueil Lebon, qui diffuse les décisions du Conseil d’Etat appelées à faire jurisprudence », se félicite Nicolas Mérille, conseiller national à l’APF.
1 000 arrêts de bus inaccessibles
A l’origine de cette affaire, il y a un usager, Olivier Bouret, qui avait attaqué, en 2008, la délibération de la Communauté d’agglomération du pays Voironnais (Isère), approuvant le schéma directeur d’accessibilité du réseau de transports publics. Ce schéma prévoyait l’aménagement d’ici 2015 -l’échéance fixée par la loi de février 2005 pour rendre accessible bâtiments recevant du public et moyens de transport- de seulement 42,5 % des points d'arrêts des lignes régulières. Plus de 1 000 arrêts devaient donc rester inaccessibles « au motif que l'aménagement de l'ensemble du réseau aurait un coût global trop élevé ». Mais la Communauté ne démontrait pas, pour chaque point d’arrêt, qu’il existait des « obstacles techniques impossibles à surmonter, sauf à procéder à des aménagements d'un coût manifestement disproportionné » qui auraient justifié ces dérogations. Son schéma ne respecte donc pas les termes de la loi. Copie à revoir...
Article de Franck Seuret de Faire Face