Suite à la forte mobilisation des associations dont l’APF sur le projet de loi sur la décentralisation, le gouvernement a décidé de retirer le sujet des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) du projet de loi sur la décentralisation.

Si l’APF se félicite de cette décision, elle reste vigilante car :

- le sujet de la gouvernance des MDPH pourrait notamment revenir dans le cadre du projet de réforme de la dépendance avec la création éventuelle des Maisons de l’autonomie;

- le sujet du fonctionnement - ou plutôt des dysfonctionnements – et des limites du dispositif des MDPH reste entier et doit être traité.

Source : Reflexe-Handicap.org

Exit du projet de loi sur la décentralisation, les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). La partie du texte qui transformait ces groupements d’intérêt public (Gip) en service du département n’apparaît plus dans l'avant-projet de loi que vient de rendre public le magazine Acteurs publics. Concernant le handicap, seul y figure encore le transfert des établissements et services d’aide par le travail aux conseils généraux, auquel les associations ne sont pas par principe opposées, même si elles y posent des conditions.

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Stationner sur les places aménagées pour les automobilistes handicapés est un droit exclusivement « réservé aux titulaires de la carte [européenne] de stationnement pour personnes handicapées, ou à titre transitoire, du macaron grand invalide de guerre [GIG] ou grand invalide civil [GIC] ». C’est ce qu’a rappelé la Cour de cassation dans un arrêt du 9 janvier 2013. Les magistrats étaient amenés à statuer sur le cas d’un automobiliste handicapé qui, bien que n’ayant pas cette carte de stationnement, s’était garé sur un emplacement aménagé.

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