- Page 3

  • Compensation du handicap : la PCH cartonne mais l'ACTP résiste

    La prestation de compensation du handicap (PCH) continue sa montée en puissance. En juin 2012, selon l’enquête trimestrielle de la Drees, 143 000 personnes étaient allocataires de cette aide personnalisée, qui vise à financer les besoins de compensation des personnes handicapées. Soit 15 % de plus qu’un an plus tôt (+27 % entre juin 2010 et juin 2011). A l’inverse, l’allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP), le dispositif qui pré-existait à la PCH, poursuit son recul, avec 80 000 allocataires (-6 %). Au total, le nombre de personnes ayant eu un paiement, en juin, au titre de l'ACTP ou de la PCH s'élève à 223 000 (+7 %). Fin 2005, juste avant l'entrée en vigueur de la PCH, l'ACTP ne bénéificiait qu'à 140 000 personnes.

    Lire la suite

  • 170 millions pour aider les départements à financer leurs dépenses d'action sociale

    action sociale,ODAS,départements,conseils généraux,PCH,établissementsUn bol d'air pour les départements. Jean-Marc Ayrault a annoncé, ce lundi 22 octobre, la mise en place, début 2013, d’un « fonds spécifique de 170 millions d'euros pour mieux soutenir le financement des missions de solidarité » des conseils généraux « les plus exposés à des tensions financières ». 

     


    La situation des départements s’est en effet dégradée ces dernières années, leurs charges augmentant en moyenne plus vite que leurs recettes. En cause, notamment, la croissance de leur dépenses nettes d’action sociale (RSA, aide sociale à l’enfance, Apa, etc.), dont une partie leur a été transférée par l’Etat. Le handicap (hébergement et prestation de compensation du handicap) représente le deuxième poste de ces dépenses (5,5 milliards d’euros sur 31,4 milliards). 

     


    L'État s’est également engagé à « créer les conditions de mise en place, à compter de 2014, de ressources pérennes et suffisantes ».



    Article de Franck Seuret de Faire Face - Photo DR

  • NASA: L’exosquellette X1 au service des personnes handicapées

    La NASA a mis au point tout nouveau exosquelette baptisé X1. Il aidera dans un premier temps les astronautes à accomplir certaines tâches et à rester en bonne santé lors de leurs séjours dans l’espace mais X1 s’adressera également au monde du handicap et plus particulièrement aux personnes paraplégiques.

     

    L’exosquelette X1 n’est pas qu’un concept ou un projet, non il s’agit bien d’une réalité tangible et celui-ci est actuellement en phase de test en Floride (USA) plus exactement à l’IHMC soit le « Florida Institute for Human and Machine Cognition« .

     

    L’exosquelette X1 qui pèse 27 kilos possède plusieurs modes d’utilisation : dans son mode « inhibition », X1 serait utilisé comme un appareil d’exercice dans l’espace pour fournir une résistance contre le mouvement des jambes. Cette même technologie pourrait à l’inverse être utilisée pour aider certaines personnes à marcher pour la première fois sur notre bon vieux sol terrien.`

     

    X1 est mis au point surtout dans la perspective de très long séjours dans l’espace et surtout pour les futurs vols vers Mars. Il faut savoir que l’exosquelette a notamment la capacité de mesurer, d’enregistrer et de renvoyer en temps réel des données permettant aux médecins un meilleur feed back, retour sur l’impact du régime d’exercice de l’équipage.

     

    Porté sur les jambes avec un harnais qui atteint le dos et ​​les épaules, le X1 dispose de 10 degrés de liberté, ou articulations – quatre articulations motorisées au niveau des hanches et des genoux, et six articulations passives qui permettent de d’aller sur les côtés, tourner, pointer et fléchir le pied.

     

    X1 peut être aussi utilisé pour soulever des charges très lourdes et ses caractéristiques permettraient daider les personnes paraplégiques à se remettre debout et d’avancer dans le cadre d’une marche assistée via l’exosquelette.


     

    Article de Philippe Steinier  d'Handimobility

  • Le médecin n'est pas responsable en cas de prothèse défectueuse

    Sauf faute médicale caractérisée de sa part, le chirurgien n'est pas responsable de la pose d'une prothèse défectueuse.


    C'est ce qu'a décidé la Cour de cassation dans une affaire opposant un patient à son médecin et au fabricant de la prothèse.


    En l'espèce, un patient avait dû se faire réopérer suite au déplacement de la prothèse. Mais, quelques mois plus tard, cette seconde prothèse avait éclaté, contraignant le patient à y renoncer définitivement. Il avait alors assigné son chirurgien et le fabricant en justice pour obtenir des dommages et intérêts.

    Pour les juges suprêmes, les médecins, et de façon plus générale les prestataires de services de soins, ne peuvent pas être assimilés à des distributeurs de produits ou de dispositifs médicaux. Un chirurgien ne peut donc pas être tenu pour responsable de l'état défectueux d'une prothèse qu'il fournit, s'il n'a commis aucune faute médicale.


    L'indemnisation du préjudice doit alors être demandé au fabricant, lequel est seul responsable du défaut de son produit.


    Le chirurgien a toutefois été condamné à réparer le préjudice moral du patient pour manquement à son devoir d'information avant l'opération.


    Cass. Civ. 1, 12 juillet 2012, n°11-17 510.


    Source : interetsprives.grouperf.com

  • Bientôt des salles de cinéma accessibles aux aveugles et aux sourds ?

    Le Conseil national handicap (CNH) se penche actuellement sur la question de l’accessibilité aux salles de cinéma pour les personnes touchées par des handicaps moteur, visuel ou auditif. Les producteurs et les exploitants de salle de cinéma seraient sensibles au sujet.


    Le CNH travaille sur la transversalité de l’accessibilité aux lieux publics pour les handicapés.


    Après notamment l’accès aux universités, l’association de Monique Pelletier a fait des salles de cinéma l’une de ses nouvelles priorités.

    Lire la suite